Panique n Le spectre de la relégation plane sur la tête du MCO qui se morfond dans les profondeurs du classement. La crise perdure et le mal s?éternise du côté d?El-Hamri. Avec 8 points sur 45 possibles, le MCO n?a gagné qu?une seule fois, à l?extérieur lors de la première journée. Une défense «passoire» qui a vu ses filets secouer à 24 reprises. Le MCO est devenu un club quelconque où les joueurs n?ont pu chasser cette fantomatique peur de voir le ciel leur tomber sur la tête après chaque match synonyme de défaite. La venue d?un nouveau bureau et d?un nouvel entraîneur n?a rien chargé. Le malaise est là. La LNF aurait permis à ce club de recruter jusqu?à cinq joueurs au mercato, pour des circonstances atténuantes, mais serait-ce suffisant pour autant ? Les contacts vont bon train. Dès son élection, Djebbari ne cesse de faire appel aux âmes charitables pour l?aider à sortir du marasme dans lequel se débat le club. Le nouveau président criait sur tous les toits que la situation n?est pas désespérée et qu?un sauvetage est possible. Animé d?une volonté de fer, Djebbari n?a cessé de multiplier les essais pour ramener au club une sérénité minimum. Son nouveau responsable de la barre technique est toujours à cheval quant à un possible rétablissement de ce club malade de la gestion de ses prédécesseurs. Drid a même projeté d?effectuer un stage pour charger les accus et ranimer la troupe qui sera renforcée lors du mercato. Un renforcement qui doit, selon le coach, être de qualité. «Il me faut des joueurs d?expérience qui puissent supporter et assumer la responsabilité et la lourde tâche qui incombe à tout Mouloudéen : la survie du club», ne cesse-t-il de répéter. L?armada de joueurs contactés a peur de son avenir «pécuniaire». Après S. Daoud, Nazef et Saïhi (ex-JSK), des joueurs qui étaient sans club, Djebbari a jeté son dévolu sur Chaïb (CRB), Zidane et Benchergui (USMA), Chahloul (USMB), Kechamli et Boutouba (ASO), Boukessassa (ASMO), Belgherbi (ex-ASO), Koula (CABBA), ainsi que d?autres joueurs qu?il n'a pas nommés, mais ces contacts sont obstrués par de multiples paramètres puisque les présidents de leurs clubs ne les libéreront pas pour rien, la contrepartie serait financière ou sous forme de «troc» puisque le MCO possède en son sein des lumières que tous les clubs courtisent, à l?image de Benatia, ce jeune qui monte. Mais le MCO a connu une véritable saignée, ces deux dernières saisons, où une vingtaine de joueurs formés au club ont quitté la maison. La situation est, certes, critique, mais le MCO pourra se ressaisir si les responsables arrivent à leurs fins. Avec un renfort, l?amalgame sera harmonieux et efficace, en plus du stage et du «dépistage» psychologique accru, le MCO s?en sortira. Le MCO ne mérite pas ce marasme et El-Hamri n?a jamais été avare en «produits» pour notre football.Pour un péril en la demeure, il y en a, mais à c?ur vaillant?