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«La Trahison»
Devoir de mémoire
Publié dans Info Soir le 10 - 01 - 2006

Contexte n Le film intervient au moment où l?Algérie et la France cherchent une possibilité d?écrire ensemble leur histoire.
Accompagné de l?écrivain Claude Sales et du producteur Richard Djoudi, Philippe Faucon, le réalisateur du film La Trahison projeté samedi, en avant-première à la salle El-Mougar, a animé, dimanche une conférence.
«C?est une projection que j?attendais, car elle permettait de voir les réactions du public», a déclaré le réalisateur. Et d?enchaîner : «J?y étais assez touché : il y avait des gens qui venaient à la fin de la projection me dire que le film leur a plu. C?était un grand moment.»
La Trahison, qui raconte la guerre d?Algérie, est une adaptation du livre autobiographique de Claude Sales portant le même titre. «Je raconte dans le livre ce que j?ai vécu», dit Claude Sales, ajoutant que «le film n?a en rien trahi le livre». «Sauf que les moyens du récit dans le film ne sont pas les mêmes que ceux que l?on trouve dans le livre ? ou dans la littérature», précise Philippe Faucon.
Et d?expliquer aussi qu?il n?a pas eu recours à des scènes explicatives comme c?est le cas dans le livre afin de ne pas alourdir le film. En outre, le temps du récit dans le livre et celui du cinéma ne sont pas les mêmes. Chacun a ses règles. «Dans ce temps restreint, qu?est celui du cinéma, il n?y a plus cette possibilité de décrire de la même manière que dans le livre.» Le réalisateur a tenu à préciser que La Trahison n?est pas un film d?action, qu?il manque de rythme. «Ce n?est pas un film d?action trépidante.
C?est un film qui met face-à-face des personnages auxquels j' ai laissé une part de leur mystère, un face-à-face à l?intérieur d?un conflit, de personnages qui se cherchent, cherchent à comprendre et à se deviner dans une situation d?attente et de non-dit.» Philippe Faucon a mis trois ans pour réaliser le film, une production qui lui a coûté plus d?un million d?euros. «Lorsque nous avons présenté le projet aux producteurs, tous ont aimé le scénario, ils l?ont trouvé intéressant, mais personne n?a voulu le produire, jugeant que ce n?était pas encore le moment de faire un film sur la guerre d?Algérie», confie-t-il. Mais sa rencontre avec un producteur algérien lui a permis de filmer dans la région de Bou Saâda en décors naturels, ce qui lui a épargné des dépenses supplémentaires qu'auraient occasionnées des reconstitutions.
Ce tournage en Algérie lui a également permis de faire participer quatre acteurs amateurs algériens qui lui ont «donné satisfaction».Le film, qui sera projeté prochainement au Sénat français, pose la question de savoir où en est la France par rapport à sa réflexion sur l?histoire relative à la colonisation, notamment à la Guerre d?Algérie ? Selon Claude Sales, le film interpelle l?histoire. «C?est un film qui a été fait par devoir de mémoire». Le film intervient au moment où l?Algérie et la France cherchent une possibilité d?écrire ensemble leur histoire, «pas forcément la même histoire», déclare Claude Sales, «mais une possibilité de dialogue, et que les deux mémoires s?acceptent», conclut-il.
l L'histoire de La Trahison se déroule pendant la guerre d?Algérie, en 1960. Un lieutenant français Roque est posté avec ses hommes dans un village de l'Est algérien. Officiellement, son rôle est de convaincre la population algérienne des «bonnes intentions» de la présence française dans le pays. Mais en fait, sa mission principale est la répression. Il assume, tant bien que mal, sa fonction, tiraillé entre les intérêts d'une population locale et ceux des soldats français. Après la découverte d'un carnet contenant des informations confidentielles, Roque est confronté à la possible trahison de certains de ses hommes, des appelés d'origine nord-africaine. Taïeb, l'un des protégés de Roque, est soupçonné d'en faire partie.


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