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Une ville, une histoire
Abdelkader ou la lutte pour la liberté (10e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 03 - 02 - 2006

Résumé de la 9e partie n Acculé par l?envahisseur, Abdelkader réussit à se réfugier au Maroc. Il refuse la proposition de Bugeaud de l?exiler à La Mecque.
Cependant, alors que l?Emir songeait à repasser la frontière, des insurrections éclatent en Algérie : devant les exactions des occupants, les populations, sous la direction de chefs révoltés, ont pris les armes.
Abdelkader pénètre dans la vallée de La Tafna à la fin de septembre 1845. Il poursuit une colonne française et l?extermine près du mausolée de Sidi Brahim. Un peu plus tard, il capture, près de Aïn Témouchent, un détachement français. Ces succès lui redonnent de l?espoir, ainsi qu?à ses hommes : le combat va reprendre. Les populations, qui ont subi les exactions de l?armée coloniale, le rejoignent. Un soulèvement général se prépare.
Bugeaud, pressentant le danger, jette toutes ses forces dans la bataille. Il tente de s?emparer d?Abdelkader mais n?y parvient pas, l?Emir lui échappant à chaque fois. Mais l?ennemi ne le lâche pas. Il se réfugie dans le Djurdjura, il pénètre au Sahara, puis décide de retourner au Maroc. Mais le sultan Moulay Abderrahmane ne veut plus de lui : il se retourne contre les Algériens résidant à Fès puis tente de s?attaquer à Abdelkader et à sa famille. Ils ne sont plus en sécurité dans les tribus du Rif où ils ont trouvé refuge.
Abdelkader n?a plus le choix : il doit retourner en Algérie? Il franchit, avec les siens, la Moulouya, poursuivi par les Marocains. En Algérie, il a en face de lui les troupes françaises qui l?attendent et qui sont prêtes à faire feu. Il pouvait, avec ses cavaliers, passer le barrage, mais c?était exposer aux balles les femmes et les enfants. C?est pour les sauver qu?il décide, la mort dans l?âme, de demander l?aman, la protection des Français. Le général Lamoricière la lui accorde et lui promet de le laisser partir avec les siens à Alexandrie, en Egypte. Cet engagement lui est confirmé le 23 décembre 1847 par le gouverneur général de l?Algérie, le duc d?Aumale. Mais cette promesse ne sera pas tenue. Le gouvernement français le fera interner au château de Pau, puis au château d?Amboise.
Il faudra attendre quatre années avant que Louis-Napoléon Bonaparte, le 16 octobre 1852, ne lui rende sa liberté. «Vous avez été l?ennemi de la France, lui dira le roi, mais je n?en rends pas moins justice à votre courage, à votre caractère et à votre résignation dans le malheur. C?est pourquoi je tiens à l?honneur de faire cesser votre captivité, ayant pleine foi dans votre parole.»
A Paris, l?Emir sera ovationné par la foule venue l?accueillir, puis il s?embarque pour Constantinople et Brousse, en Turquie, où des centaines d?Algériens, fuyant l?occupation, avaient trouvé refuge.
Abdelkader va consacrer les années qui lui restent à prier pour son pays meurtri. Il rédigera aussi des ouvrages, des textes mystiques et des poésies.
Son humanisme et sa grande tolérance vont se manifester, en 1860, quand il sauve des milliers de chrétiens des massacres des Druzes.
Les Français veulent l?utiliser en lui proposant notamment de devenir le souverain d?un Etat arabe indépendant en Syrie, mais il refuse.
L?Emir Abdelkader meurt à Damas le 26 mai 1883. L?Algérie indépendante rapatriera ses cendres et honorera sa mémoire.


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