L?offre de stationnement est nettement insuffisante vu le nombre de véhicules qui entrent à Alger chaque matin : 700 000 unités selon la direction des transports. Depuis 2004, l?année où les concessionnaires de véhicules neufs ont connu un boom prodigieux, le trafic automobile sur les grands axes a augmenté de près de 25%. Une hausse sensible qui a des répercussions directes sur le stationnement. Comparativement à cela, il n?existe que quatre parkings à étages d?une capacité de 5 000 véhicules dans toute la wilaya. Ces parkings affichent, en semaine, un quart de places libres aux heures de pointe. Le vendredi, cette proportion baisse à 35%. Selon un responsable du département des transports, la saturation de l'offre de stationnement résulte essentiellement du manque de rotation des véhicules sur les routes avec, en plus, un petit nombre de stationnement de courte durée. Des voitures dites «ventouses» restent parfois à la même place la journée entière, là où elles ne devraient stationner qu'une heure ou deux, pas plus. Résultat : le taux d'occupation oscille entre 90 et 100%. Dans ces conditions, il est difficile d?être au volant. Comme solution de rechange, il est souhaitable, selon des responsables des transports, de favoriser le stationnement de courte durée sur la voirie et de dissuader les adeptes des trajets domicile-travail en voiture en les encourageant à utiliser les transports en commun. Mais, avouons tout de même que ces derniers accusent à leur tour beaucoup de lacunes et d'insuffisances.