Résumé de la 2e partie n Diana a d'abord reçu à la maison des coups de téléphone anonymes. Ensuite, les lettres ont commencé? Et enfin l?agression. L'inspecteur Norton ne répond rien et quitte la cellule... Roberts a raison. Un détraqué sexuel n'a pas de complice. Pour quelle raison quelqu'un aurait-il posté les lettres à sa place, et surtout pourquoi aurait-il poussé à sa place Diana Spring dans le dos ? Cela n'a pas de sens, effectivement... Ou plutôt si, cela a un sens, un sens tout à fait inquiétant. L'appartement qu?habitent les Spring est situé au trente et unième étage d'un immeuble résidentiel de Manhattan. Nous sommes le 12 octobre 1978, le surlendemain de l'accident. Diana Spring vient de rentrer de l'hôpital. Elle est seule ; son mari est parti pour son bureau. L'inspecteur Norton a attendu de le voir s'en aller pour rendre visite à Diana. Il lui explique en quelques mots ce qu'il vient d'apprendre au sujet du maniaque. Diana Spring ouvre tout grands ses yeux verts. ? Mais alors, si ce n'est pas lui, qui est-ce ? ? Excusez-moi de vous demander cela, madame, mais vous entendez-vous avec votre mari ? La jeune femme met un certain temps avant de répondre. Une petite ride plisse son front. ? Eh bien, pas depuis quelque temps... Il veut divorcer. ? Il a une maîtresse ? ? Oui. Il veut l'épouser. ? Et vous êtes consentante ? ? Jamais ! Je préférerais mourir ! Diana se mord brusquement les lèvres. ? Vous ne pensez tout de même pas qu'il aurait pu ? ? Profiter de ce maniaque pour vous tuer et le faire accuser du meurtre ? C'est malheureusement possible, madame Spring. Et si l'individu ne s'était pas trouvé en prison à ce moment-là, sa machination aurait pu réussir. ? Mais avant-hier, celui qui m'a poussée... Ce n'était pas... Philip ? ? Il était midi trois et les bureaux s'arrêtent à midi. Diana Spring est presque aussi pâle que lorsqu'elle était allongée sur la chaussée. ? Vous allez l'arrêter ? ? Non. Je n'ai pas encore de preuve. Je vais continuer mon enquête. Je vous recommande d'être prudente, madame Spring. Et l'inspecteur Norton laisse Diana Spring atterrée. 12 octobre 1978, huit heures du soir. Philip Spring vient de rentrer chez lui, sa journée de travail terminée. Il a hâte de retrouver Diana qui est sortie le matin même de l'hôpital. Il tourne la clé dans la serrure et se dirige vers la chambre à coucher où elle doit logiquement se trouver. Mais une voix l?arrête, en provenance du living : ? Chéri, je suis là ! Philip Spring se retourne et reste saisi : Diana est assise à califourchon sur le rebord de la fenêtre. ? N?approche pas, ou je saute ! ? Mais Diana... ? N'approche pas, je te dis ! Reste où tu es et écoute-moi car j'ai des choses à te dire, beaucoup de choses. (à suivre...)