Lancement n Le ministre de l?Environnement et de l?Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, a installé, hier, le Conseil d?orientation du Commissariat national du littoral. Cette instance interministérielle aura la charge de faire périodiquement le point sur la situation du littoral avec pour objectif : sa protection et sa revalorisation. Le littoral algérien, indiquera le ministre, «bien qu?il regorge de sites et d?un patrimoine naturel et culturel qui demeurent intacts, une partie, hélas, d?entre ces sites a été atteinte par des activités anarchiques tant industrielles qu?urbaines ou touristiques». Il soutiendra que le littoral recèle des ressources considérables aux plans écologique et historique qui nécessitent une prise en charge spéciale, d?autant que cet espace a jusque-là souffert d?un vide juridique, institutionnel et organisationnel. M. Rahmani relèvera l?intérêt d?asseoir des stratégies qui impliqueraient tous les secteurs. De ce fait, la loi relative à la protection du littoral a permis pour la première fois de faire un état des lieux de cet espace. Dans ce registre, M. Rahmani annoncera la récapitulation des actions entreprises en faveur de la protection du littoral, ainsi que l?état des lieux, dans un ouvrage, baptisé «Livre blanc» qui sera prochainement présenté à l?opinion publique. En effet, il recensera les sites historiques, les espaces bâtis, les sites naturels ainsi que le patrimoine historique du littoral algérien. En bref, un outil de travail qui devra constituer la référence pour tout développement du littoral. Par ailleurs, le ministre de l?Environnement fera un tour d?horizon sur ce que son département a initié dans le domaine de la protection de l?environnement et sur les différents programmes du gouvernement en ce qui concerne le développement «harmonieux» des Hauts-Plateaux et du Sud. Les stations d?épuration et le déversement des eaux usées dans la mer sont également dans le programme du secteur. A cet effet, le ministre annoncera un projet pour doter toutes les villes côtières de stations d?épuration et de parvenir à éliminer les 400 «points noirs» de déversement des eaux usées. Aussi, le conférencier a rappelé que l?oued El-Harrach, le Seybouse et le Chéliff vont connaître prochainement un traitement.