Depuis sa mise en ?uvre en 2000, le système du tiers-payant est confiné dans la distribution des médicaments aux malades chroniques. Or, dans d?autres pays tels que la France, l?Allemagne et même la Tunisie, ce système, grâce à une rationalisation, a permis de réduire les dépenses de santé des malades chroniques. En Algérie, l?expérience est à ses débuts puisqu?elle date de l?année 2000. Dans une contribution à El Watan, Samir Adess, pharmacien d?officine, plaide pour que ce système se généralise étant donné «qu?il a diminué de beaucoup les tracasseries et les longues files au contrôle médical et aux guichets des caisses d?assurance sociale» Cela reste valable pour les malades chroniques, mais le souhait de ce pharmacien est de voir le système du tiers-payant «s?étendre à toutes les catégories d?assurés et à tous les actes médicaux et paramédicaux». Cette pratique a apporté une véritable bouffée d?oxygène qui a permis, en Algérie, de se débarrasser du post-remboursement, un système qui accuse des carences et des lenteurs. En effet, se faire rembourser les frais médicaux par la Cnas était une démarche longue et éprouvante.