Résumé de la 10e partie n Le tueur envoie des lettres à la police et à la presse mais ces lettres ? à l?exception d?une, accompagnée d?un morceau de rein humain ? sont considérée comme fausses. Le quartier de Withechapel est en effervescence. On reproche à la police de ne pas faire son travail, aux enquêteurs de ne pas avancer? La peur s?installe. Dès la tombée de la nuit, les rues sont désertées. Pourtant, on peut dire que depuis les meurtres, les rues de Londres n?ont jamais été aussi sûres : les rondes de police ont été renforcées et le comité de vigilance de Mile End emploie des hommes qui sillonnent les rues toute la nuit, armés de gourdins, arrêtant et interrogeant systématiquement tous les suspects. Les femmes évitent de sortir seules. Les prostituées, les premières visées, n?osent plus sortir. Elles se réfugient dans leurs familles et celles qui n?ont en pas vont dormir dans les asiles réservés aux pauvres. La police, accusée d?incompétence, essaye de faire avancer l?enquête. Les asiles de nuit, où le meurtrier serait tenter d?aller chercher ses victimes, sont sous une étroite surveillance. Les logeurs sont interrogés et des prospectus sont distribués, appelant les gens à témoigner, à apporter toute information pouvant conduire sur la piste de l?Eventreur. On équipe les brigades de polices de chiens et, la nuit, les rues sont pleines de leurs aboiements. Mais comme on ne possède pas d?objet ayant appartenu à l?assassin, les bêtes ne parviennent pas à le débusquer. On a l?idée d?attirer le tueur dans un piège. On habille un policier en prostituée et on le place dans une rue mal famée, fréquentée justement par des prostituées ; mais l?homme, découvert par des résidents, est copieusement hué. C?est l?échec sur toute la ligne. Whitechapel passe pour un quartier maudit et les Londoniens l?évitent. Les commerces s?en ressentent et beaucoup songent déjà à transférer leurs boutiques ailleurs. Mais qui est donc ce mystérieux assassin qui semble narguer tout le monde, non seulement les policiers, chargés de la sécurité de la ville, mais aussi les résidents ? On se rappelle les remarques des médecins qui ont réalisé des autopsies de victimes, sur le «professionnalisme» de l?assassin et on interroge des bouchers et des équarisseurs ainsi que des personnes qui travaillent avec elles. Quelques personnes, au passé ou au comportement douteux, sont retenues, mais comme on ne dispose d?aucune preuves pour les accuser, on doit les relâcher. Les jours passent dans l?angoisse. Mais comme un mois passe sans qu?aucun meurtre ne se produise, les gens commencent à se détendre. Les journaux continuent à parler de l?Eventreur, mais uniquement pour évoquer les meurtres déjà commis. On pense donc qu?il ne frappera plus, qu?il a peut être quitté le quartier voir qu?il est mort ! On reprend donc confiance et les prostituées, qui ont beaucoup souffert de ce qui s?apparentait à un couvre-feu, redescendent dans les rues pour reprendre leurs activités? (à suivre...)