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Au coin de la cheminée
Le roi Al-Némân et ses deux fils merveilleux (62e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 04 - 2006

Résumé de la 61e partie n Selon la coutume, Sharkân doit prénommer sa fille au septième jour de sa naissance. Il découvre à son cou l?une des gemmes de la reine Abriza, dont il a été amoureux?
A cette vue, Scharkân eut une telle émotion qu'il s'écria : «D'où as-tu cette gemme, ô esclave ?»
Alors Nôzhatou, à ce mot d'esclave, se sentit étouffer d'indignation et s'écria : «Je suis ta maîtresse et la maîtresse de tous ceux qui habitent ce palais ! Comment oses-tu m'appeler esclave, alors que je suis ta reine ! Ah ! mon secret ne saurait plus longtemps être gardé ! Oui, je suis ta reine, je suis fille de roi ! Je suis Nôzhatou'zamân, fille du roi Omar Al-Némân !»
Lorsque Scharkân eut entendu ces paroles...
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut. Le soir venu, elle dit :
Lorsque Scharkân eut entendu ces paroles, il fut pris d'un tremblement de tout le corps et baissa la tête, atterré et plein de consternation ; puis il pâlit progressivement et tomba évanoui. Et lorsqu'il fut revenu à lui, il ne put encore croire à la chose et demanda à Nôzhatou : «O ma maîtresse, es-tu la fille même du roi Omar Al-Némân ?»
Elle répondit : «Je suis sa fille.»
Alors il lui dit : «La gemme précieuse m'est déjà un signe de vérité ; mais donne-moi d'autres preuves.»
Et Nôzhatou raconta à Scharkân toute son histoire. Et il est inutile de la répéter.
Alors Scharkân fut complètement convaincu et se dit en lui-même : «Qu'ai-je fait et comment ai-je pu me marier à ma propre s?ur ! Aussi, comme seul moyen de tout sauver, il ne me reste qu'à lui trouver un autre mari ; et pour cela je la donnerai en mariage à l'un de mes chambellans, et, dans le cas où la chose viendrait à être connue, je ferais répandre le bruit que j'ai divorcé avant de coucher avec elle.» Puis Scharkân se tourna vers sa s?ur et lui dit : «O Nôzhatou, sache à ton tour que tu es ma s?ur, car je suis Scharkân, fils d'Omar Al-Némân, dont tu n'as sans doute jamais entendu parler au palais de notre père ! Et qu'Allah nous pardonne !»
Lorsque Nôzhatou eut entendu ces mots, elle poussa un grand cri et tomba évanouie. Puis revenue à elle, elle se mit à se frapper les joues et à se lamenter et à pleurer ; et elle dit : «Voici que nous sommes tombés dans une faute terrible ! Comment faire désormais ? Et que répondre à mon père et à ma mère lorsqu'ils me demanderont : ?D'où as-tu cette fillette ??»
Et Scharkân dit : «J'ai idée que la meilleure manière de tout arranger est de te donner en mariage à mon grand chambellan ; car de la sorte tu pourras aisément élever notre fillette dans sa maison, comme si elle était sa propre fille, et personne ne pourra soupçonner l'affaire. Sois donc sûre, ô Nôzhatou, que tel est le meilleur moyen de sauver la situation. Je vais aussitôt faire appeler mon grand chambellan, avant que ne s'ébruite notre secret.» Puis Scharkân se mit à consoler sa s?ur et à lui embrasser tendrement la tête.
Alors elle lui dit : «Je veux bien, ô Scharkân ! Mais dis-moi, quel nom vas-tu maintenant choisir pour notre fille, car il n'est que temps ?» (à suivre...)


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