Richesse n Bien que la ressource hydrique superficielle soit d'un milliard de mètres cubes d?eaux de ruissellement par an, les barrages «ne permettent d?en mobiliser que quelque 200 millions d?unités, alors que le reste se perd dans la mer». C?est ce qu?a relevé le directeur de wilaya de l?hydraulique, lors d?une récente séance de travail consacrée à ce secteur. Ce responsable a mis en avant la nécessité du renforcement des capacités de mobilisation des ressources en eau offertes par la nature (une pluviométrie annuelle d?une moyenne de 800 mm) à travers la programmation de réalisation de barrages pour lesquels de nombreux sites ont été identifiés. Il a fait état, à cet égard, de l?affectation de 840 millions de dinars à l?Agence nationale des barrages et des transferts (Anbt) pour la levée de réserves inhérentes à la réalisation d?un projet de barrage sur l?oued Bougueddoura (affluent du Sebaou), au point d?intersection du Chemin de wilaya 128 menant vers Draâ El-Mizan et Boghni, précisant que ces contraintes sont liées notamment au recasement de 80 familles implantées dans le périmètre de cet ouvrage et au déplacement de la ligne électrique. Ce projet, d?un volume régularisable de 96 millions de mètres cubes, sera destiné à l?alimentation en eau potable des communes du sud de la wilaya, non concernées par les transferts à partir du barrage de Taksebt et alimentées par captage de sources ou par le biais de forages, ainsi qu?au renforcement de l?AEP des wilayas de Boumerdès et d?Alger. Sur le volume de 175 millions de mètres cubes mobilisés par le barrage de Taksebt, mis en eau depuis novembre 2001, la part revenant à la wilaya de Tizi Ouzou s?élève à 57 millions d?unités, dont 36 millions pour l?axe allant de Oued Aïssi à Tadmaït, et 21 millions de mètres cubes pour le périmètre englobant les localités de Fréha et d?Azazga. Le reste est destiné au renforcement de l?AEP des wilayas d?Alger et de Boumerdès. Dans son appréciation des statistiques avancées par ce responsable et en réponse aux «déséquilibres» interrégions signalés par des chefs de daïras, le wali relève que la performance du secteur de l?hydraulique ne se mesure pas à l?aune des ressources mobilisées, mais au degré de leur impact quant à la satisfaction des besoins de la population.