Résumé de la 9e partie n Omar est prêt à pardonner à Malika ce qu'il considère être une incartade. Il l'aime trop pour renoncer à elle ! Pour être sûr de ne pas la rater, il a encore manqué un cours. Comme la veille, il s'est mis à l'écart et son cœur se serre en voyant Malika sortir avec le même garçon que la veille. Va-t-il aller à leur rencontre ou, comme la veille, les suivre ? La veille, il n'était pas prévu qu'il vienne, aujourd'hui, c'est différent : il a rendez-vous avec elle ! Il s'approche donc. — Bonjour, dit-il. Malika sourit. — Ah, c'est Omar ! Elle lui présente le jeune garçon : — C'est Nabil, un camarade ! Il a envie de lui dire «je t'ai vue, hier avec lui», mais il se contente de prononcer : — Enchanté ! Malika, toujours souriante, le présente à Nabil. — C'est Omar, mon ami, je t'en ai parlé. Il fait des études de médecine, il pourra nous aider pour notre exposé ! — Chic alors ! fait l'adolescent. — Je te laisse, dit Malika. — A demain, dit Nabil. Tandis qu'il s'éloigne, elle rejoint Omar. — J'ai très soif, dit-elle. — On va prendre des limonades, dit-il sur un ton neutre. Elle a dit tout à l'heure à Nabil : «C'est Omar mon ami, elle n'a pas dit “un'' ami, mais “mon'' ami : entre l'indéfini et le possessif, il y a tout un monde : il n'est pas un ami parmi tant d'autres mais son ami, le seul...» Cette idée le réjouit aussitôt. Et du coup, il se décrispe. — De quel exposé parlais-tu tout à l'heure ? Elle lui en donne le thème. — Je ne travaille pas sur ça mais je pourrais, en effet, vous aider ! — C'est sympa, dit Malika. — Ce garçon semble intelligent, dit Omar — De qui parles-tu ? demande-t-elle ? — De ce Nabil, bien sûr ! Il a parlé en pinçant les lèvres. Malika le remarque aussitôt. — Et c'est un beau garçon ! Elle l'arrête. — Tu ne vas pas croire que... Elle semble si indignée qu'il fait aussitôt machine arrière. — Non, non, je ne crois rien. L'incident est clos, pense-t-il. (à suivre...)