Blocages Le club avait eu, la saison dernière, de nombreuses difficultés en raison du budget 2003 qui n?a pas été débloqué à ce jour, ce qui s?est répercuté sur l?équipe, ne pouvant alors compter que sur les subventions de l?Etat. Cette situation a abouti au ralentissement des activités sportives et même culturelles à Boufarik ; une ville connue pour son engouement par le passé dans ces deux domaines. L?équipe de basket, qui a un palmarès éloquent avec 9 championnats et 7 coupes, riche d?une expérience internationale avec une participation à 8 championnats arabes et 3 d?Afrique, avait fait appel à des juniors, la saison dernière, pour éviter le forfait au play-off. Après avoir récupéré ses deux joueurs, Dekkiche et Ben Omari, le WAB, qui a entamé une préparation précoce, vise le doublé cette saison à condition que les moyens suivent, nous a déclaré M. Benyabou, le président de section. Il ajoutera : «Jusqu?à présent, nous n?avons pas pu effectuer un stage bloqué. nous ne disposons même pas de ballons. Nous n?avons pas encore réglé nos frais d?engagement au niveau de la fédération à laquelle nous devons verser d?autres crédits. Si nous devons nous acquitter du passif, que nous restera-t-il pour faire face à nos besoins actuels : frais de transport, de restauration, salaires et primes de matchs des joueurs d?un montant dérisoire alors qu?ils subviennent aux besoins de leurs familles ? Il faut souligner qu?ils ne disposent pas comme les joueurs de football, par exemple, des primes de signature conséquentes. Notre situation financière est critique. Voilà le résultat du blocage qui dure depuis près de huit mois. En dehors des promesses de la DJS et de l?APC de Boufarik que nous avons hâte de voir se concrétiser, aucune aide ne nous est parvenue de la part de particuliers aisés financièrement. On se demande pourquoi une subvention d?un montant dérisoire accuse un retard aussi considérable. Pour moi, ce blocage est prémédité. Pourtant, on fait du sport et non de la politique. Nous sommes victimes d?un conflit alors qu?il ne faut pas mélanger sport et politique. Nous sollicitons l?intervention du wali de Blida pour connaître les causes de ces entraves et y mettre fin pour un bon épanouissement du sport dans notre wilaya.» ainsi, les propos de Benyabou illustrent bien le désarroi d?un club formateur comme le WAB avec des jeunes catégories aussi bien féminines que masculines, dont l?avenir est incertain, si on ne le soutient pas. C?est grâce à la confiance qui règne entre dirigeants et joueurs que ces derniers, animés d?une bonne volonté, arrivent à prendre leur mal en patience.