Des experts de 17 pays, dont l'Algérie, ont souligné, hier, mercredi, à Nice, que le danger des tsunamis en Méditerranée est «bien réel» et ont insisté sur la mise en place rapide d'un système d'alerte. Ces experts, qui participaient à la seconde réunion du Groupe intergouvernemental de coordination (GIC) chargé de ce projet, ont estimé que les «progrès ont été trop lents jusqu'à présent» pour la mise en place de ce système utilisable en cas de tsunami, mais aussi pour d'autres catastrophes naturelles. Ils ont également souligné que la région vient au second rang , derrière l'océan Pacifique, pour la fréquence des tsunamis. Le président du GIC a indiqué que «les données sismiques aussi ne sont pas disponibles en temps réel», a-t-il poursuivi, en déduisant que cela «signifie que nous ne pouvons pas analyser rapidement les conséquences d'un événement majeur, ni préparer une alerte appropriée pour les services d'urgence et les populations locales». «Une heure suffirait à un tsunami pour traverser la Méditerranée».