Le développement du partenariat privé-public (PPP) en Algérie est une volonté qui doit être impérativement soutenue par les pouvoirs publics par la promulgation de nouvelles lois. Au vu de la paralysie ayant touché le secteur public, une association de ce genre ne peut que lui insuffler un nouveau dynamisme. Sous certaines conditions, le PPP offre, effectivement, à tous les investisseurs publics l'opportunité de faire financer la réalisation des projets entrant dans leurs champs de compétence par un investisseur ou un opérateur privé algérien. Puis le remboursement sera fait sous forme de paiements réguliers devant être préalablement négociés entre les deux entités. Dans ce cadre, les chefs des grands groupes industriels nationaux, entre autres la Snvi, Cévital et Saïdal ont expliqué, dernièrement, lors d'une conférence de presse, que le remboursement peut également s'effectuer par la participation de l'opérateur privé au bénéfice de l'opération pouvant porter sur une infrastructure ou un service. Certains d'entre eux affirment, en outre, que ce PPP se distingue incontestablement d'un marché public qui répond à un besoin incommensurable de financement de l'Etat. C'est dire que depuis le désengagement de celui-ci, le partenariat est devenu inéluctable pour le financement, la réalisation ou l'exploitation des ouvrages, en précisant que cette forme est particulièrement adaptée aux opérations lourdes dans lesquelles le financement ne peut nullement être assuré par les services publics.