Résumé de la 27e partie n John cherche à goûter au sang des victimes des bombardements qu'il rencontre sur sa route, mais il y a à chaque fois un empêchement. Ils font quelques pas ensemble. «Tu habites toujours au même endroit ? demande John. — Oui, répond William, j'habite avec mes parents. — Je me rappelle, c'est un quartier chic, je t'enviais beaucoup ! — Et toi ? Tu es toujours avec tes parents ? — Non, j'habite seul... — Tu n'as pas été mobilisé pour la guerre ? — Non, dit John. Et toi ?» Le jeune homme regarde autour de lui. «Malheureusement ce n'est pas mon cas, je tremble à chaque instant qu'on m'appelle... Des policiers se sont déjà présentés chez moi, je joue au chat et à la souris avec eux...» Et il regarde de nouveau, comme s'il craignait de voir un uniforme. «Tu as si peur que cela d'être pris ? demande John. — Oui, dit le jeune homme, des voisins viennent d'être pris, je n'ose plus rentrer chez moi, de peur de trouver des policiers qui m'attendent ! — Et où vas-tu passer la nuit ? — Je suis à la recherche d'une connaissance...» John sourit. «Ne cherche plus, cette connaissance, tu l'as trouvée !» Le jeune est agréablement surpris. «Cela veut dire que tu m'invites chez toi ? — Oui ! — Tu n'as pas peur qu'on me prenne avec toi ? Tu risques d'être embêté s'il s'avère que tu m'as aidé à me cacher ! — J'ai des voisins très curieux, dit John, ils risquent de te voir et de te dénoncer. C'est pourquoi nous allons contourner l'immeuble et entrer par un atelier qui communique avec mon appartement. Je t'apporterai des couvertures, tu pourras y dormir à l'aise.» Le jeune homme est très content. Il suit John qui le conduit dans le quartier où il habite. Ils entrent donc, comme prévu, par l'atelier. C'est un immense espace désaffecté depuis quelque temps. Il y a plein d'objets et une grande cuve pleine d'acide, mais John balaie un coin où son «ami» peut dormir. «Attends-moi, dit-il, je vais apporter les couvertures.» Il entre par une porte qui communique avec son appartement, prend quelques couvertures et retourne dans l'atelier. William, penché en avant, est occupé à défaire les lacets de ses chaussures. John aperçoit son cou et pense aussitôt aux cadavres ensanglantés qu'il voit dans les rues après chaque bombardement. Sans réfléchir davantage, il se baisse pour ramasser un gros morceau de fer. Il le soulève et l'abat avec force sur le cou. William s'écroule, tué sur le coup. (à suivre...)