Retour n Les habitants de Aïn Barbar vont enfin retrouver leur foyer. Les pouvoirs locaux veulent d'abord sécuriser cette région, puis accorder des aides aux populations. La région montagneuse de Aïn Barbar, dans la commune de Seraïdi, commence à reprendre vie avec le retour progressif des familles ayant abandonné leur foyer durant la décennie écoulée. Une vingtaine de familles a déjà regagné le village, tandis que le reste des citoyens et leurs enfants, originaires de la localité ayant été hébergés provisoirement au niveau de Seraïdi, attendent le début des vacances scolaires pour quitter le chef-lieu de la commune. Une date butoir — le 30 juin prochain — a été fixée au président de l'APC de cette commune par le wali d'Annaba, qui veille au bon déroulement du retour de ces familles afin de récupérer les installations et logements qu'ils occupaient provisoirement à Seraïdi. La réhabilitation de Aïn Barbar, entamée au mois de décembre dernier avec un programme consistant évalué à plus de 40 millions de dinars, a porté en priorité sur la construction de 70 logements et la réfection d'un nombre égal d'habitations ayant subi des destructions importantes. Cette opération fait l'objet d'un suivi hebdomadaire depuis son lancement par le wali, Brahim Bengayou, qui vient d'effectuer tout dernièrement une inspection sur site. La première initiative prise pour Aïn Barbar a consisté dans des actions de sécurisation à travers l'installation d'une unité de la Garde communale dans cette région. Les routes, sinueuses et défoncées en plusieurs endroits, qui serpentent dans la dense forêt aboutissant à la mer, ont été également reconstruites ainsi que les réseaux d'alimentation en eau potable, d'assainissement, de distribution de l'énergie électrique et autres services telles l'agence postale et la salle de soins. Outre l'agriculture de montagne pratiquée par ces villageois, les directeurs de la pêche et des travaux publics ont été instruits d'entamer, dans les prochains jours, les travaux de consolidation et de réaménagement de la jetée de l'abri de pêche de Aïn Barbar, afin de relancer cette activité et permettre à la population locale de vaquer à ses anciennes occupations.