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Ainsi va la vie
Laissez-moi vivre ma vie ! 8e partie
Publié dans Info Soir le 19 - 07 - 2006

Résumé de la 7e partie n Kenza a promis d'épouser Hakim quand elle aura fini ses études. Or, elle vient de les terminer et ses parents lui parlent de mariage…
Elle a rendez-vous avec Hakim et elle a eu beaucoup de peine à trouver un prétexte pour sortir.
— Pourquoi retournes-tu à l'université ? lui demande sa mère, tu as soutenu ton mémoire...
— Je dois faire des démarches pour récupérer mon diplôme, lui a-t-elle répondu. Et puis je dois me renseigner sur les inscriptions au concours du magistère.
Nadia la foudroie du regard.
— Tu n'as pas renoncé à ton idée !
— Non, dit la jeune fille.
Hakim l'attend à l'entrée de l'université. D'habitude, ils prennent des cafés à la buvette de la faculté, mais cette fois-ci Hakim veut aller en ville.
— Je t'invite dans un salon de thé, nous prendrons des glaces !
Elle se rappelle la glace qu'elle a mangée au restaurant où l'oncle Boualem l'a emmenée, avec sa famille.
— Elle était énorme, dit-elle, avec des fruits confits et des amandes ! Et puis ce repas !
— Vous êtes allés dans quel restaurant ?
Elle lui en donne le nom. Il siffle d'admiration.
— Eh bien dis donc, ton oncle doit être très riche pour vous emmener dans un endroit pareil !
— Il l'est, dit Kenza.
— Tu sais qu'un repas là-bas, pour une seule personne équivaut au salaire d'un ouvrier ?
— Tant que cela !, dit la jeune fille, surprise.
— Oui ! Et la glace que tu as mangée, c'est l'équivalent de ma bourse !
— Tu exagères !
— Pas du tout... Ces endroits-là, c'est pour les milliardaires ! Et il
ajoute : si ton oncle t'a payé ce restaurant pour ton diplôme de fin d'études, que te payera-t-il pour ton mariage ?
Elle rit.
— Je ne sais pas !
— Moi, si j'étais à ta place, je lui dirais : mon oncle, ne me paye rien, donne-moi l'équivalent de ce que tu comptes dépenser pour moi en argent liquide...
— Voyons, ça ne se fait pas !
— Toi tu le feras... Avec cet argent tu pourras démarrer dans la vie ! Il lui prend la main et lui
dit : nous pourrons démarrer dans la vie !
Elle le regarde, surprise.
— Nous ?
— Oui, Kenza. Je dois rentrer bientôt chez moi, nous avons fini nos études, il est temps pour nous de parler d'avenir, de prendre une décision ! A suivre


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