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Au coin de la cheminée
Le roi Al-Némân et ses deux fils merveilleux 138e partie
Publié dans Info Soir le 24 - 07 - 2006

Résumé de la 137e partie n Le cœur brisé, Aziz attend la fille qui l'a ensorcelé par sa beauté. Sa cousine lui explique la signification des signes de la belle, dont notamment un second rendez-vous dans cinq jours...
Mais moi, ô mon jeune seigneur, je ne pus réussir à avaler ni une bouchée ni une gorgée, et je perdis même tout sommeil ; et je devins jaune de teint et changé de traits. Car c'était la première fois que je sentais la chaleur de la passion et que je goûtais à l'amour amer et délectable.
Aussi pendant les cinq jours que dura mon attente je maigris à l'extrême et ma cousine, affligée à cause de moi, ne me quitta pas un seul instant et passa jours et nuits assise à mon chevet à me raconter, pour me distraire, les histoires des amoureux et au lieu de dormir elle veillait sur moi, et je la surprenais quelquefois essuyant à la hâte des larmes furtives. Enfin, au bout des cinq jours, elle me força à me lever et chauffa l'eau pour moi et me fit entrer au hammam de la maison ; puis elle m'habilla et me dit «va vite au rendez-vous ! Et qu'Allah te fasse parvenir à tes fins et de ses baumes te guérisse l'âme». Alors moi, je me hâtai de sortir et courus à la boutique du teinturier juif. Or, ce jour-là était un samedi ; et ce juif n'avait malheureusement pas ouvert sa boutique. Malgré tout je m'assis devant la porte de la boutique et j'attendais là jusqu'à la prière des muezzins sur les minarets au coucher du soleil. Et comme la nuit s'avançait sans résultat aucun, je fus pris de la frayeur des ténèbres et me décidai à m'en retourner à la maison.
Et j'y arrivai comme un homme ivre, ne sachant plus ce que je faisais et disais. Et je trouvais ma pauvre cousine Aziza debout dans la chambre, le visage tourné du côté du mur, un bras appuyé contre un meuble et une main sur le cœur, et tristement, elle soupirait des vers plaintifs sur l'amour malheureux.
Mais à peine se fut-elle aperçue de ma présence qu'elle s'essuya les yeux du coin de sa manche et vint au-devant de moi, en essayant de sourire pour me cacher sa douleur, et me dit : «O mon cousin bien-aimé, qu'Allah te rende durable la félicité ! Pourquoi, au lieu de revenir seul pendant la nuit par les rues désertes n'as-tu pas passé le reste de la nuit chez la jeune fille, ton amoureuse ?»
Alors moi, impatient et croyant un instant que ma cousine voulait me railler, je la repoussai durement et d'une façon si brusque qu'elle alla tomber de tout son long contre le coin du divan et se fit au front une large blessure d'où le sang se mit à gicler à flots.
Alors ma pauvre cousine, loin de s'emporter contre ma brutalité, n'eut pas un seul mot de révolte et se releva tranquillement et alla brûler un morceau d'amadou et en pansa sa blessure et se banda le front de son mouchoir, puis elle essuya le sang qui tachait les marbres et, comme si de rien n'était, elle revint près de moi avec un sourire tranquille et me dit avec la plus grande douceur…
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, s'arrêta dans les paroles permises. A suivre


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