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Ainsi va la vie
Laissez-moi vivre ma vie ! -III- (17e partie)
Publié dans Info Soir le 10 - 10 - 2006

Résumé de la 16e partie n Après plusieurs mois d'absence, Hakim reprend contact avec Kenza. Il s'apprête à lui faire une révélation.
Il bredouille, ne parvient pas à parler.
— Oui ? demande de nouveau Kenza
— Kenza, on ne pouvait pas rester à la maison, sans femme...
— Tu viens de me dire que ton père refusait de se marier...
— Oui. C'est pourquoi... c'est pourquoi...
Il baisse la tête et se tait de nouveau. La jeune femme est intriguée.
— Que se passe-t-il ? demande-t-elle.
— Eh bien je me suis marié !
Kenza pousse un petit cri. Il la regarde, effaré.
— Je sais, je te choque, mais je t'assure que c'était contre mon gré !
— Contre ton gré !
— Oui, comme je te l'ai dit, on ne pouvait pas rester sans femme... Quand mes sœurs, mes oncles et mes tantes m'ont parlé de mariage, j'ai d'abord pensé à toi, puis je me suis rappelé ton injonction : pas de mariage avant deux ans, avant la fin de tes études !
— Oui, reconnaît-elle, je te l'ai dit... Mais ce n'est pas moi qui voulais cela, c'étaient mes parents ! C'était mon oncle !
Brusquement, elle se rappelle ses parents, son oncle, Samir et elle fond en larmes.
Hakim est bouleversé.
— Pardon pour le mal que je te fais !
Il avance la main, comme pour la toucher. Elle recule.
— Je te fais horreur, n'est-ce pas ?
— Non, dit-elle.
— Je reconnais ma faute, et je suis prêt à la réparer.
Elle le regarde avec curiosité.
— Réparer ? Tu parles de réparer ?
— Oui !
— Je ne comprends pas...
— Je vais divorcer !
— Mais tu n'as pas le droit !
— Elle non plus ne veut pas de moi ! (Il sourit tristement). Il est vrai que je ne lui ai pas donné l'occasion de m'aimer... Et puis, je lui parle souvent de toi !
— Et pourquoi cherches-tu à divorcer d'avec elle ? Je pense que vous avez toujours besoin d'une femme à la maison !
— Oui, mais je ne peux plus continuer à vivre avec une femme que je n'aime pas...
— Pourquoi me dis-tu tout cela ?
— Parce que je t'aime et que tu es la seule femme de ma vie ! Si tu me pardonnes, je suis prêt à embrasser les pieds de ton père pour qu'il m'accorde ta main ! (à suivre...)


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