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Une ville, une histoire
Anzar, que la pluie tombe ! (2e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 08 - 2006

Résumé de la 1re partie n Voici la légende d'Anzar, à la base des rogations de la pluie, rite encore pratiqué en Kabylie, dans les Aurès et dans certaines régions du Maghreb.
Autrefois, dit la légende, quand toute chose qui existe sur terre parlait, Anzar, le génie de la pluie, habitait dans le ciel, commandant aux nuages, contrôlant les points et les cours d'eau de la terre. Rien n'échappait à son regard : les sources, les rivières, les fleuves et les étangs ; il surveillait leur niveau et quand l'un d'eux venait à baisser, il envoyait aussitôt un nuage au-dessus, le pressait et la pluie tombait en grandes quantités.
En ces temps lointains, les hommes vivaient heureux, car ayant l'eau en abondance, ils avaient tout : les prés verdoyants où paissaient les troupeaux, les champs chargés de lourdes moissons, les forêts giboyeuses... Et de l'eau, partout, pour boire, pour se laver, pour arroser la terre...
Il arrivait qu'Anzar descende sur terre, pour jouir du spectacle du bonheur des hommes, sous l'apparence d'un vieillard vénérable à la longue barbe blanche ou d'un beau jeune homme aux traits accomplis, ou encore celle d'un enfant... Il se promenait et bavardait avec les passants qui ne le reconnaissaient pas.
«Braves gens, demandait-il, êtes-vous heureux ?
— Oui, lui répondait-on, nous sommes heureux !
— Manque-t-il quelque chose à votre bonheur ?
— Non, non, il ne manque rien !
— Les pluies ont-elles été abondantes ?
— Grâce à Dieu, il a beaucoup plu ! Même en été, il pleut !
— Priez pour que vous ne connaissiez pas la sécheresse ! Soyez vertueux pour que la pluie tombe toujours sur vos contrées !
— Nous observons les lois qui nous ont été édictées et que nos pères ont toujours observées depuis que le monde est monde.
— Alors, vous serez toujours heureux ! Et l'eau, à la source du bonheur et des richesses de ce monde, ne manquera jamais de couler chez vous !»
Et il regagnait son royaume, satisfait.
Le temps passait. La pluie tombait régulièrement. Il n'y avait pas de saison qui ne soit arrosée, de champ qui ne soit laissé en jachère par manque d'eau. Anzar, comme tous les génies, avait de grands pouvoirs. Il avait aussi une multitude de génies qui le servaient, de sorte qu'il n'avait besoin de rien.
On raconte qu'il avait plusieurs femmes dans son harem et qu'il allait de l'une à l'autre, résidant chez elles à tour de rôle. Ses épouses étaient elles-mêmes des génies et elles étaient d'une grande beauté, de sorte qu'il n'avait à désirer aucune autre femme. Et même si, par hasard, il en rencontrait une, il pouvait la prendre et en faire son épouse. N'était-il pas le roi des génies, le génie de l'eau ? N'avait-il pas tous les droits ? (à suivre...)


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