Impasse n Les travailleurs crient à la consternation tandis que les SGP campent sur leurs positions. Le dossier des augmentations des salaires dans le secteur économique restent ouverts. Sur les 20 fédérations de ce secteur, seules trois d'entre elles (l'énergie, les services et la culture et communication) ont pu finaliser leurs conventions de branches avec donc une revalorisation des salaires. Le patron de l'Ugta compte interpeller le Chef du gouvernement pour débloquer la situation dans les plus brefs délais. Pour la prochaine réunion qui devrait se tenir le 2 septembre prochain, les responsables de fédérations misent sur un dénouement final de la situation, étape ultime, selon eux, pour la tenue de la tripartite dont la date n'a pas encore été fixée. Hier, les fédérations des travailleurs ont tenu une réunion d'évaluation au siège de l'Ugta pour faire le point sur les négociations des augmentations de salaires avec les SGP. Il en ressort des difficultés certaines sur le volet des augmentations de salaires d'autant que la plupart des fédérations y voient des blocages. Ceux-ci concernent surtout les secteurs de la mécanique, du tourisme, du bâtiment, des matériaux de construction et des équipements électriques. L'argument des SGP est motivé par la défaillance économique que connaissent certaines entreprises d'où l'impossibilité de procéder à l'augmentation de leurs masses salariales. Intervenant dans ce cadre, Sidi Saïd estime : «Ce n'est, certes, pas facile, mais il n'y a aucune volonté de blocage.» Des propos rassurants qui mettent néanmoins le patron de la Centrale syndicale dans une mauvaise posture. Il a promis de mettre sur pied une commission afin de plancher rapidement sur ce dossier. Il a même indiqué aux responsables syndicaux que l'Ugta va solliciter l'arbitrage du Chef du gouvernement concernant ses instructions sur l'application des mécanismes de revalorisation des salaires. Il est à noter que l'augmentation des salaires autorise une hausse comprise entre 10 et 30% pour les entreprises en bonne situation financière alors que l'augmentation comprise entre 5 à 15% concernent les entreprises en situation de redressement.