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Histoires vraies
Immortelle Sabrina (4e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 09 - 2006

Résumé de la 3e partie n Il s'avère que Miss Sabrina n'est pas morte ! Elle convoque son notaire pour faire un étrange testament.
Le notaire retire son monocle, pensif, et, de bon conseil : «Chère amie, il serait éminemment étonnant qu'un si regrettable incident se reproduise. Vous pensez bien que les médecins et moi-même, nous serons particulièrement attentifs à constater, pardonnez-moi... la réalité de votre décès... qui n'est pas pour demain, votre mine florissante m'en persuade. D'autre part, je crains que dans le village, ces dispositions peu habituelles ne posent quelques problèmes. Pensez au prêtre... La solennité d'une cérémonie d'enterrement en souffrirait.»
Miss Sabrina, nantie d'un caractère autoritaire et d'un tempérament vif, lève les bras au ciel : «Notaire, je me moque de la solennité. Et je sais mieux que vous ce que c'est que d'être morte... Je tiens absolument à ce que les choses se passent comme je l'ai prévu dans ce testament. Ce sont mes volontés. Débrouillez-vous pour lever les obstacles le moment venu !»
Le notaire s'incline avec déférence. Miss Sabrina représente une certaine fortune et sa position l'autorise à certaines exigences. Elle règne sur cette immense propriété de Bircher Bower, quasiment comme la reine Victoria sur l'Angleterre. De plus, il faut la comprendre. Elle a vécu sa mort, si l'on peut dire. On a failli refermer sur elle, à tout jamais, le couvercle d'un cercueil, et qu'il soit d'érable et de satin noir ne change rien à la claustrophobie qu'il engendre.
Le notaire se dit également qu'elle n'est pas près de rendre l'âme et qu'il aura bien le temps, s'il est lui-même encore de ce monde, d'envisager le problème.
Or il se trompe.
Deux années plus tard, Miss Sabrina, toujours en pleine forme à quarante-sept ans, reçoit en sa jolie maison des invités à déjeuner. La conversation roule sur la crise ouvrière qui occupe les esprits à Londres et sur ce fameux droit de grève dont tout le monde parle dans les salons. Le déjeuner, fort délicieux au demeurant, est composé essentiellement d'un plat de champignons.
Dont l'assimilation s'avère impossible. Les quatre invités se traînent lamentablement en vomissant et hoquetant jusque chez eux. Ils se rétabliront. Miss Sabrina succombe à cet empoisonnement assez rapidement.
Et la voilà de nouveau allongée sur le grand lit de sombre noyer, dans la maison aux meubles cirés, aux plantes vertes et aux géraniums aux fenêtres. Le chat fait triste mine sur les coussins du Cachemire et le médecin de famille se penche sur la défunte avec circonspection. Pour plus de sécurité, il appelle à son secours deux confrères des environs. Il s'agit de ne pas se tromper. La morte est-elle morte ?
Quatre jours s'écoulent avant que l'Académie ne se décide à entériner le décès. Toutefois, la femme de chambre confie au médecin : «Miss Sabrina est si belle, si fraîche... C'est étonnant après quatre jours...
— Nous sommes en hiver et la chambre est glaciale, je l'ai recommandé... C'est tout à fait normal.»
La cérémonie d'inhumation se passe donc selon les dernières volontés de la défunte. Une magnifique robe de dentelle souple, une chaîne et un sifflet, des grelots, une cloche à portée de main... et les fossoyeurs font lentement glisser le cercueil d'érable et de satin ivoire au fond du caveau à toit ouvrant... (à suivre...)


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