Résumé de la 8e partie n Le mariage est enfin consommé. Nadia est au comble du bonheur. Boualem offre au jeune couple une croisière en Méditerranée... Ils sont partis trois jours après. Au début, Kenza, prise par le mal de mer, est restée toute la journée dans sa cabine, refusant de manger et même de se lever. Puis le malaise a progressivement disparu. — Comment te sens-tu ? demande Samir, en entrant dans la cabine. — Un peu mieux, dit-elle, en évitant de le regarder. — Et si tu essayais de te lever ? — Je ne peux pas ! — Fais un effort, je vais t'aider ! Il la soulève par les aisselles. Elle parvient à rester assise. — Alors ? demande-t-il. — J'ai un peu le tournis, mais je n'ai plus envie de vomir ! — C'est un bon signe, dit Samir, mais il faut quitter la cabine, t'extraire à son atmosphère... Dans quelques minutes, le soleil va se coucher. C'est un spectacle magnifique ! Elle lève vers lui les yeux. Il est plus laid que jamais, Samir, avec son visage en lame de couteau, ses yeux globuleux, sa bouche lippue. Mais il lui paraît brusquement si gentil : il veut lui faire plaisir coûte que coûte ! — Allons-y, dit-elle. Il veut lui tenir la main. Elle le repousse doucement. — Je peux marcher, dit-elle, je crois même que je vais beaucoup mieux ! — C'est formidable, dit Samir, j'avais peur que tu ne restes dans la cabine tout au long de la croisière. Ils vont sur le pont. Elle hume l'air frais. C'est le printemps, et sur la mer, il fait encore froid, mais c'est un petit froid bien agréable. — On se sent revivre, lâche-t-elle. — Il est vrai que tu as subi beaucoup de pressions, dit-il. Elle le regarde, surprise par ces propos. Est-il au courant de la tempête qu'elle a traversée ? Mais Samir détourne aussitôt la conversation. — Il est vrai que les fêtes, c'est toujours pénible ! Tu te sens vraiment mieux ? — Oui, dit-elle. Elle le regarde encore et sourit. — Je vous ai donné à tous du fil à retordre ? — Non, non, dit-il, l'essentiel est que tout finisse bien ! — J'ai faim, dit-elle. Il sourit. — Allons au restaurant... il paraît qu'ils font de ces pizzas... — J'adore la pizza ! — Faisons vite pour revenir voir le coucher du soleil ! Mais du restaurant, ils peuvent également voir le coucher du soleil... Un merveilleux spectacle qui jette sur le ciel une infinité de couleurs... — C'est beau, murmure Kenza, fascinée. (à suivre...)