Portrait n Mme Djamila Souiki, la quarantaine bien entamée, est mère de deux enfants mais elle est aussi chercheuse dans le domaine des plantes médicinales. Elle en utilise pour trouver des traitements pour les maladies telles que les kystes, les inflammations de l'estomac, des intestins, de foie, l'angoisse, le goître, les insomnies… Aujourd'hui chercheuse de renommée internationale, Djamila n'a, depuis son jeune âge, jamais cessé de se poser des questions sur ce qui l'entoure. Sa naissance dans un milieu intellectuel a été un catalyseur pour ses études et sa carrière. Après avoir obtenu un diplôme en biologie, elle s'est lancée dans la recherche scientifique en se basant sur le principe de «tout se trouve dans la nature, rien ne s'invente». Sa crainte du cancer a été à l'origine de la découverte de son remède. «J'ai pris quatre années pour mettre au point ce remède qui m'a confisqué ce que j'ai de plus cher : ma vie normale comme tout le monde avec mes enfants.» Cette découverte, pour elle, est avant tout, «un soulagement des souffrances de l'humanité». Ce remède qu'elle a découvert va permettre aux démunis de recouvrer la santé sans recourir à des médicaments souvent trop chers pour eux. Il est administré par voie orale et suivi d'un régime alimentaire rigoureux. «Le régime alimentaire permet avant tout au patient d'avoir un système immunitaire efficace ensuite, j'attaque la zone atteinte, détectée auparavant par un scanner, à l'aide de ce produit» assure Djamila Souiki avec fierté. La durée du traitement varie, selon le degré de gravité de la maladie, de 3 à 6 mois. «Des bilans médicaux sont faits tout au long du traitement.» Les brevets qu'elle détient suite à ses inventions sont enregistrés à Genève et en Algérie, à l'Onda. «Je n'ai rien à vous démontrer, tout le miracle réside dans les bilans faits sur mes patients après leurs soins avec mes propres médicaments.» Mme Souiki affirme, preuves à l'appui, recevoir des propositions de partout : d'Arabie Saoudite, de France et d'autres pays, mais son souci réel «c'est que mes remèdes profitent aux couches sociales démunies». «Lors de mon séjour en Arabie saoudite, j'ai eu à connaître les autorités sanitaires du pays qui m'ont convié à travailler dans leurs hôpitaux, mais j'ai décliné» affirme Djamila Souiki, qui explique que c'est ici, en Algérie, qu'elle veut travailler. Elle qui a visité d'autres pays, ne cache pas que son travail a fasciné de nombreuses personnes partout où elle s'est rendue. Outre son traitement des tumeurs, Mme Souiki a découvert une plante qui peut assurer une descendance mâle. Pour le secret de son travail, la chercheuse est claire : «Ce sont la continuité, la volonté et la foi qui me poussent en avant.»