Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a déclaré, lors de sa rencontre avec les responsables des médias, mercredi dernier, que le secteur privé algérien est «quasiment absent dans les activités industrielles nobles où se joue la compétitivité». Il a, en outre, indiqué que son département et celui des Finances ont arrêté une liste d'entreprises industrielles publiques qui seront soutenues et prises en charge par des actions tels le partenariat en joint-venture et des mesures d'amélioration de leur gestion. Ces entreprises constitueront un «précarré sérieux» de l'industrie algérienne, a-t-il avancé. Abordant la contribution de l'Etat au développement de l'investissement privé, le ministre a signalé que le gouvernement «est en train de mettre en place une politique de développement de l'investissement dans l'industrie», ajoutant que des banques de renommée internationale sont intéressées par la création de banques d'investissements en Algérie. Exprimant son inquiétude quant au «ralentissement du dynamisme» du secteur privé, comme en atteste la baisse continue de son taux de croissance depuis 2005 contre des résultats remarquables durant les années précédentes, le ministre s'est demandé si cette situation était juste conjoncturelle ou plutôt une tendance, ajoutant qu'un programme de mise à niveau sera engagé incessamment par le gouvernement.