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La plupart préfèrent jeûner malgré le danger
Les malades chroniques et le ramadan
Publié dans Info Soir le 15 - 10 - 2006

Obstination n Malgré l'interdiction formelle de jeûner pour cette catégorie de personnes, un grand nombre d'entre elles choisissent de se soumettre à l'épreuve quel qu'en soit le prix.
Ces malades «indisciplinés», selon le vocabulaire des praticiens, sont, à l'approche de chaque ramadan, si obnubilés par le jeûne qu'ils ne se rendent pas compte en définitive qu'ils vont jouer carrément au chat et à la souris avec la… mort.
A l'évidence, ils espèrent par cet acte mêlant audace et inconscience, mettre leur foi à l'épreuve. Pourtant, médecins et oulémas mettent la main dans la main pour épargner — aux insulino-dépendants notamment — les affres destructrices d'un mois de privation.
Les premiers redoutent de fréquentes hypoglycémies qui peuvent mener le malade à la mort, les seconds fouinent dans les explications des versets coraniques et des hadiths pour convaincre les récalcitrants d'éviter tout zèle en pensant d'abord à leur santé.
Habituellement, à l'approche du mois sacré, les médecins ne manquent jamais de mettre en garde les malades contre les complications sévères pouvant découler d'un aventurisme non sans risques. La première population ciblée est, il est utile de le signaler, les diabétiques de type I. Pour cette catégorie, suivre le jeûne équivaut tout simplement à s'autodétruire, préviennent les diabétologues. Ces derniers ont tenu des journées de sensibilisation, à la veille du mois sacré, à l'hôpital Mohamed-Lamine-Debaghine (Bab El-Oued). Des journées similaires ont eu lieu partout, à travers le pays, pour prodiguer à des milliers de malades chroniques de précieux conseils et des recommandations sans lesquels le ramadan présenterait un danger.
La première recommandation est d'interdire formellement le jeûne aux insulinodépendants car ces derniers sont contraints chaque jour d'utiliser l'insuline et ce, de manière régulière, après le repas.
La deuxième recommandation, selon le Dr Zakia Arbouche de l'hôpital Mohamed-Lamine-Debaghine, est «l'obligation du suivi journalier du taux de glycémie pour les diabétiques de type II, c'est-à-dire ceux dont le traitement n'est pas suspendu à l'insuline». Cette deuxième population concerne généralement des personnes âgées qui suivent un régime alimentaire spécifique et une prise de médicaments sans injection d'insuline. Encore que ces diabétiques ne sont pas à l'abri d'un mauvais sort si l'on se réfère aux médecins qui préfèrent carrément empêcher les malades de jeûner, que de leur ouvrir une brèche avec tous les risques que cela suppose.
Samia Zakri, du service de médecine interne au secteur sanitaire de Birtraria, fait partie de cette catégorie de médecins qui avantagent le médical sur le religieux, tout en reconnaissant la compatibilité des deux.
Cette spécialiste estime que «les diabétiques de type II peuvent observer le jeûne, mais à la seule condition de ne pas suivre des traitements pour des complications cardiaques ou pour de l'hypertension artérielle, car dans ces deux cas, il est inconcevable de changer la posologie, les malades étant obligés de prendre leurs médicaments à quelques heures d'intervalle seulement».


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