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En quête de reconnaissance
Publié dans Info Soir le 01 - 11 - 2006

Situation n Ni statut ni association représentant la corporation, le métier de traducteur, outre le fait d'être harassant, ne permet pas à ceux qui le pratiquent de vivre de leur profession.
«Ce que gagne un traducteur pour un livre ne lui permet même pas de couvrir les dépenses qu'il a faites et les efforts qu'il a déployés», affirme Saïd Boutadjine, traducteur. Ainsi, «quand une maison d'édition empoche près de 80 millions de centimes pour un livre traduit, le traducteur n'a droit qu'à 30 000 ou 40 000 DA, soit même pas 5% de ce que gagne l'éditeur», a-t-il ajouté. Une situation qui n'a rien à voir avec ce qui se fait dans le monde arabe, notamment au Maroc «où le traducteur est rémunéré sept fois mieux qu'ici», indique M. Boutadjine.
Par ailleurs, il regrette que des auteurs algériens d'expression française et de réputation mondiale, à l'image de Kateb Yacine, Boudjedra ou Mohammed Dib, soient traduits par des étrangers. «Cela est inacceptable», dit-il.
Son mécontentement s'explique par le fait que les œuvres de ces écrivains algériens sont mal traduites par les étrangers ; ces ouvrages sont «froids et sans âme». Selon lui, la solution consiste à encourager le traducteur algérien à assumer cette mission. Le traducteur souffre du manque de pratique et de marginalisation. Selon notre interlocuteur, traduire en Algérie permet à l'Algérien d'acheter ces ouvrages à des prix jusqu'à 20 à 30 fois moins élevés que ceux qui sont importés.
La traduction reste un métier «risqué vu qu'une mauvaise traduction peut occasionner des incidents, voire des problèmes diplomatiques», indique de son côté, Mme Aïcha Aïchani, professeur à l'institut national de recherche en éducation. Dans un document intitulé L'enseignement de la traduction en Algérie, elle insiste sur l'importance de la formation des futurs traducteurs qui, malheureusement, sont pour l'heure, confrontés à des problèmes divers.
Selon elle, «aucune théorie d'ensemble de la traduction n'ayant été à ce jour achevée, ce sont des études effectuées en matière de linguistique, de stylistique, de poétique, de communication et de traduction qui ont apporté les instruments d'analyse à la traduction». Concernant le statut du traducteur, Mme Aïchani, indique que rien n'est fait pour le moment. «En Algérie, seul le statut de l'enseignant-traducteur ou de l'enseignant-interprète existe. Or, celui-ci est régi par les statuts de la Fonction publique. En somme, autant de désagrément qui ne permettent pas à un métier important de jouer pleinement son rôle dans une société qui veut évoluer».


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