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Au coin de la cheminée
Histoire d'Ali Ben-Bekar et de la belle Schamsennahar (22e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 11 - 2006

Résumé de la 21e partie n Le voisin d'Amin vient l'aviser que ses invités de la veille ont été agressés et sa maison pillée.
A cette nouvelle, le jeune joaillier s'écria, en levant ses bras de désespoir : «Ya Allah ! quelle calamité ! Mes biens à moi et les objets que des amis m'ont prêtés sont perdus irrémédiablement, mais cela n'est rien en comparaison de la perte de mes hôtes !»
Et, affolé, il courut, pieds nus et en chemise, jusqu'à sa seconde maison, suivi de près par le voisin qui compatissait à son malheur. Et il constata, en effet, que les salles résonnaient de toute leur vacuité ! Alors il s'effondra en pleurant et en poussant beaucoup de soupirs, puis il s'écria : «Ah ! que faire maintenant, ô mon voisin ?»
Le voisin répondit...
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut. La nuit venue, elle reprit :
Le voisin répondit : «Je crois, ô Amin, que le meilleur parti est encore de prendre ton malheur en patience et d'attendre la capture des voleurs qui, tôt ou tard, ne manqueront pas d'être pris ; car les gardes du gouverneur sont à leur recherche, non seulement pour ce vol, mais pour bien d'autres méfaits qu'ils ont commis ces temps derniers !»
Et le pauvre joaillier s'écria : «O Abalhassan ben Tâher, homme sage ! comme tu as été bien inspiré de te retirer tranquillement à Bassra ! Mais... ce qui a été écrit doit courir !»
Et Amin, tristement, reprit le chemin de son logis, au milieu d'une foule de gens qui avaient appris toute l'histoire et qui le plaignaient, en le voyant passer.
Or, en arrivant à la porte de sa maison, le joaillier Amin aperçut dans le vestibule un homme qu'il ne connaissait pas et qui l'attendait. Et l'homme, en le voyant, se leva et lui souhaita la paix, et Amin lui rendit son souhait.
Alors l'homme lui dit : «J'ai des paroles secrètes à te dire, entre nous deux seulement !» Et Amin voulut l'introduire dans la maison, mais l'homme lui dit : «Il vaut mieux que nous soyons tout à fait seuls ; allons donc plutôt à ta seconde maison !»
Et Amin, étonné, lui demanda : «Mais je ne te connais pas, et toi tu me connais, moi et toutes mes maisons ?»
L'inconnu sourit et dit : «Je t'expliquerai tout cela ! Et, si Allah veut, je serai pour quelque chose dans ton soulagement !»
Alors Amin sortit avec l'inconnu et arriva à la seconde maison ; mais là, l'inconnu fit remarquer à Amin que la porte de la maison avait été défoncée par les voleurs et que, par conséquent, ils n'y seraient pas à l'abri des indiscrets. Puis il lui dit : «Suis-moi ! je te conduirai à un endroit sûr que je connais !»
Alors l'homme se mit à marcher et Amin à marcher derrière lui, d'une rue à une autre rue, d'un souk à un autre souk et d'une porte à une autre porte, jusqu'à la tombée de la nuit. Alors, comme ils étaient arrivés de la sorte jusqu'au Tigre, l'homme dit à Amin : «Nous serons sûrement plus à l'abri sur l'autre rive !» Et aussitôt, sortant d'on ne sait où, un batelier s'approcha d'eux et, avant qu'Amin pût même penser à refuser, il était déjà avec l'inconnu dans la barque qui, en quelques vigoureux coups de rames, les porta sur le rivage opposé. Alors l'homme aida Amin à sauter à terre et, le prenant par la main, le conduisit à travers des rues étroites et enchevêtrées. Et Amin, qui n'était plus rassuré du tout, pensait à part lui : «De ma vie je n'ai mis les pieds par ici ! Quelle aventure est la mienne !» Mais l'homme finit par arriver à une porte basse, tout en fer, et, tirant de sa ceinture une énorme clef rouillée, il l'introduisit dans la serrure, qui grinça terriblement et laissa s'ouvrir la porte. L'homme entra et fit entrer Amin. Puis il referma la porte. Et il enfila aussitôt un corridor où l'on devait marcher sur les pieds et les mains. Et, au bout de ce corridor, ils se trouvèrent soudain dans une salle éclairée par un seul flambeau qui s'y trouvait juste au milieu. Et autour de ce flambeau Amin vit assis, immobiles, dix hommes de même habillement et de figures tellement ressemblantes et si absolument identiques qu'il s'imagina voir une seule et même figure répétée dix fois par des miroirs. (à suivre...)


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