A la question de savoir qui a donné l'ordre de démolir la promotion Epsi El-Bordj, les responsables des services d'urbanisme de la commune de Ouled Fayet nous ont déclaré que la démolition a été effectuée à la suite d'un arrêté du wali d'Alger. L'entreprise chargée de la démolition est mobilisée par la wilaya d'Alger. Un expert en urbanisme nous a expliqué qu'après le séisme du 21 mai 2003, une nouvelle loi 04/05 de l'année 2004 stipule qu'après constatation d'infractions à l'architecture et à l'urbanisme par des procès-verbaux par des agents habilités, l'infraction est soumise au président de l'APC. Un arrêté de démolition est signé par le président de l'APC ou, le cas échéant, par le wali dans un délai ne dépassant pas 72 heures. L'arrêté est notifié à l'intéressé. Pour la mise en œuvre de cette mesure, il peut être fait appel, en cas de besoin, aux forces de l'ordre qui, dans ce cas, seront requises. Aussi, dans le cas du promoteur Belkadi, les services d'urbanisme de Ouled Fayet nous ont expliqué que dès le début des travaux de construction, le promoteur a été mis en demeure. «Il a reçu trois mises en demeure d'arrêter les travaux, mais il ne voulait pas. Il travaillait jour et nuit et surtout les week-ends pour prendre de court nos services. Face aux travaux avancés et aux immeubles construits, notre collectivité n'ayant pas de moyens humains et matériels pour démolir, a saisi, pour cela, la justice.»