Manifestation n Des aborigènes d'Australie, des Nakaruk de Canada, des Mongols, des Navajos des USA et d'autres peuples des déserts du monde offriront, avec les Touareg, du 13 au 20 décembre, un tableau féerique représentant leurs civilisations. Cherif Rahmani, président de la Fondation des déserts du monde, en présence de l'ambassadeur de l'Italie, Verderam Juvane, a dévoilé, hier, lors d'une conférence de presse, les grands axes de cette manifestation mondiale que sera le 3e festival des déserts et civilisations des peuples des déserts du monde. Outre la diversité des participants, des activités folkloriques y seront organisées. «Un large programme comprenant spectacles et événements sera offert au public sous l'empreinte de la diversité», a indiqué le ministre. Prévus dans ce vaste programme, la danse, les costumes traditionnels, les bijoux, le tissage, la broderie, la dinanderie, la sculpture, des fougaras miniatures, la vannerie, le travail sur cuir ainsi qu'une longue liste riche en événements. Le conférencier a qualifié cette manifestation de «première», vu le nombre record de participants. «25 pays ont confirmé leur participation sur un nombre total de 30», a-t-il souligné. Seront présents notamment l'Argentine, le Brésil, le Canada, la Chine, l'Egypte, le Maroc, la Mauritanie, la Turquie, l'Australie, la Syrie, la Libye, le Bahrein et l'Italie. Concernant la participation de ce dernier pays, M. Rahmani a annoncé qu'il a contribué avec 450 000 euros à l'organisation du festival. Par ailleurs, il a annoncé la tenue d'une rencontre des ministres arabes de l'Environnement à la fin du festival, et prochainement une rencontre qui regroupera une soixantaine de professeurs et spécialistes en la matière afin de débattre des mécanismes et des dernières technologies pour la lutte contre la désertification. En outre et en ce qui concerne la coopération bilatérale, Aurili Massimo, chargé d'exécuter le programme bilatéral dans le cadre de l'environnement, a rappelé que l'Italie et l'Algérie ont signé trois protocoles d'accord couvrant 3 années. Ces accords portent sur la réalisation de plusieurs projets relatifs au cadre du développement durable, en cherchant à sauvegarder les espaces verts à l'intérieur de la ville et en même temps, à développer les énergies renouvelables. Pour ce qui est des autres projets qui concernent uniquement le désert, M. Massimo a précisé qu'ils ont pour objectif «la reforestation, à travers la réutilisation des énergies renouvelables et la récupération des eaux usées». Parmi les villes concernées par ces projets, il a notamment cité Adrar, Timimoun et Ghardaïa.