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Une ville, une histoire
Les sept dormants de N'gaous (5e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 12 - 2006

Résumé de la 4e partie n Arrivé à N'gaous, bien après la disparition des jeunes gens, Sidi Kacem tente de ramener les gens à la foi. Pour cela, certains lui demandent un miracle.
Le saint se renseigne sur la ville et ses habitants. C'est ainsi qu'il apprend qu'il y a longtemps, sept jeunes gens, des meilleures familles, ont disparu.
— On les a cherchés partout, lui dit-on, ici et ailleurs, en vain : c'est comme si la terre les avait avalés !
Ces jeunes gens sont vivants, dit Sidi Kacem
Ces propos étonnent les gens.
— Comment peux-tu être aussi sûr alors que nous avons remué ciel et terre pour les retrouver, mais sans succès... Toi, qui viens d'arriver dans notre contrée, tu prétends savoir où se trouvent les jeunes gens ?
— Dieu le sait, puisque c'est lui qui les a fait disparaître, dit le saint, je le supplierai de me montrer l'endroit où sont ces jeunes hommes. Ce sera un signe de sa puissance pour les incrédules !
Il fait venir les pères, les parents des jeunes disparus ainsi que des notables de la ville et les invite à faire une promenade avec lui.
— Où veux-tu nous conduire, vénérable vieillard ? lui demandent les hommes. Nous avons laissé nos tâches, croyant répondre à une convocation d'importance...
— Je vous convoque à une chose de première importance, dit Sidi Kacem. Suivez-moi et ouvrez bien les yeux !
Il les entraîne dans la ville et, arrivé à l'endroit où se dresse aujourd'hui, la mosquée qui porte son nom, il remarque un tas d'immondices.
— Qu'est-ce que cela ? demande-t-il aux notables.
— Tu ne vois pas ? C'est la décharge publique !
— C'est un lieu saint, dit Sidi Kacem, enlevez vite ces ordures !
On ne comprend pas ce qu'il veut faire, mais comme il parle avec autorité, on lui obéit. Le tas d'ordures est enlevé et, aussitôt, on voit apparaître, étendus sur le sol, quatre corps humains.
— Des cadavres ! s'exclame-t-on
— Non, des êtres bien vivants, dit le saint. Dieu les a voilés à votre regard et il les a plongés dans un profond sommeil pour que cela serve de signe de sa puissance !
On s'approche des corps et on remarque, en effet, qu'ils sont vivants. On les touche et ils se réveillent. Les pères reconnaissent alors leurs enfants disparus, il y a plusieurs années !
C'est le miracle promis par Sidi Kacem.
A l'endroit même de la découverte, une mosquée a été érigée pour perpétuer le souvenir du miracle. C'est aussi dans cette mosquée qu'à sa mort, on a placé le catafalque de Sidi Kacem. La mosquée est appelée Mosquée de Sidi Kacem ,mais aussi Mosquée des Sept Dormants. On y trouve aussi une large cuvette de calcaire grisâtre, prise sans doute dans les ruines romaines, mais que la tradition considère comme la gesâa de Sidi Kacem : un plat à couscous gigantesque, miraculeux, lui aussi, où la nourriture se multipliait.
Voilà pour la légende de N'gaous, place maintenant au récit coranique. (à suivre...)


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