Le faussaire algérien est souvent un récidiviste et un repris de justice. Mais nombreux sont ceux qui ont fait des études universitaires. Pour eux, la maîtrise de l'outil informatique et des opérations chimiques est un atout précieux pour leur activité. D'autres ont étudié les beaux-arts ! Ce qui explique leur maîtrise du dessin quand il s'agit de copier quelques billets à la main. Pour l'âge, «ils ont entre 25 et … 50 ans ! l'expérience joue un grand rôle», explique le chef de la gendarmerie de Aïn Benian. Mais la plupart des faussaires algériens se spécialisent dans l'écoulement des faux billets sur les marchés et les grandes surfaces. Dans ce cas, le faussaire algérien n'a rien de différent d'un délinquant ordinaire, Il n'a aucun niveau d'instruction et ne fait que liquider «sa marchandise»…