n Omar Rahal : âgé de 70 ans, c'est le notaire qui a signé les actes constitutifs. S'il dit ignorer la provenance et l'origine des fonds, il citera en revanche les noms des associés. Le principal grief que la justice lui a adressé c'est d'avoir signé 8 des 10 entités de Khalifa dont aucune n'est légale. n Guellimi Djamel : ami d'enfance de Rafik Abdelmoumen Khalifa. Clerc chez le notaire Omar Rahal, il est accusé d'avoir signé le faux acte d'hypothèque des deux villas sur la base duquel la BDL de Staouéli lui a octroyé un crédit. Inspecteur général de Khalifa Airways à Paris, Il est pourtant cité dans le procès pour avoir reçu les personnalités qui défilaient dans son bureau à Hydra. Il est enfin cité comme intermédiaire pour le recrutement de Yasmine Keramane, la fille du gouverneur de la Banque d'Algérie qui devait ouvrir un bureau de Khalifa Airways à Milan. Il a été arrêté avec deux autres cadres à l'aéroport d'Alger, avec 2 millions d'euros. n Ragheb Chenak : un Franco-Libanais. Ce dernier était chargé de monter la chaîne de télévision Khalifa TV. Il avait dépensé de grandes sommes, sans pour autant mettre sur pied la télévision. Il a ramené des techniciens français et placé la tante de Abdelmoumen, Mme Djazourli comme directrice. Ce Franco-Libanais était, selon des témoins, si influent qu'il intervenait dans tout ce que faisait Moumen, y compris dans sa manière de s'habiller. n Lakhdar Abdelaziz Khalifa : c'est le frère de Abdelmoumen. Durant le procès, il se présente comme un actionnaire qui n'a jamais été informé de ses droits. Ressemblant à son frère comme un jumeau, Abdelaziz Khalifa affirme à propos de l'hypothèque du bien familial qu'il n'a pas été mis au courant ni avoir signé une quelconque procuration à son frère, puisque, à cette époque, il effectuait son service national. n Nadjia Aiouaz : sécrétaire de Abdelmoumen, elle a indiqué qu'il lui donnait souvent des ordres pour octroyer à des personnalités des cartes de voyages gratuites à bord de Khalifa Airways. n Akli Youcef : caissier principal de Khalifa Bank, il a résumé dans sa comparution, la situation anarchique de la gestion de la banque, transformée en tirelire par Abdelmoumen et ses proches collaborateurs. Il affirmera que, sur ordre de Abdelmoumen, les sorties de fonds ne sont jamais enregistrées. n Mohamed Djellab : Administrateur provisoire de Khalifa Bank, il dira : «La banque n'a dressé, depuis sa naissance, aucun bilan.» «Hormis un semblant d'organigramme, Il n'y avait ni procès-verbaux , ni reporting, ni pièces comptables fiables...»