Annonce n «L'année 2007 verra un véritable engouement pour l'investissement touristique». C'est ce qu'a estimé le ministre du Tourisme, Nouredine Moussa, sur les ondes de la Chaîne III. L'invité de la radio, qui a dressé un bilan exhaustif de son secteur, affirme qu'il est très prometteur et qu'une multitude de projets qui lui donneront un nouveau souffle seront lancés incessamment. M. Moussa a, en effet, affirmé qu'une quarantaine de groupes étrangers ont affiché leur intérêt à investir en Algérie. Il a cité, entre autres, le groupe émirati Iammar qui compte construire des complexes touristiques dans la Zone d'expansion touristique (ZET) Colonel Abbas. «Le groupe est en cours d'élaboration d'études techniques sur le projet», indiquera le ministre, ainsi qu'un groupe koweïtien qui a proposé un investissement dans la ZET de la Fontaine Aïn Taya. Pour le groupe saoudien Sidar, le ministre a affirmé que son projet a reçu l'aval de la commission nationale des investissements du ministère. De la part des nationaux, le ministre a donné le chiffre de 231 projets, lesquels sont en voie de concrétisation et qui, à leur achèvement, renforceront les capacités d'accueil nationales avec 30 000 lits supplémentaires. Le ministre a donc promis «une année charnière pour le tourisme en Algérie en 2007». Par ailleurs et concernant le tourisme dans le Sud qualifié par le premier responsable du secteur de «gisement et de produit touristique par excellence», il a été enregistré pour l'année 2006, 9 000 touristes étrangers. Pour lui, c'est le moment ou jamais de mettre tous les moyens pour promouvoir et rehausser la qualité du produit, d'autant que cette région attire «de plus en plus de touristes». Pour mettre sur les rails cette politique, le ministre a affirmé qu'une étude, faite par des spécialistes étrangers de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) suit son cours, et a permis de définir cinq pôles touristiques dans le Sud, notamment, Tamanrasset, Djanet, Gourara, Saoura et la boucle des Oasis. Evoquant l'opération de reclassement des établissements hôteliers, le ministre a déclaré que sur les 103 hôtels fermés, 33 ont rouvert leurs portes après restauration. Pour sa part, la commission nationale installée à cet effet a reclassé 5 hôtels sur 40 dossiers proposés. Interrogé sur la privatisation dans le secteur, le ministre considère que c'est là «un moyen pour atteindre l'objectif de la qualité et du professionnalisme». «Ce n'est pas une fin en soi», a-t-il estimé, précisant que la question se pose au niveau de la «demande car l'offre est là et elle existe».