Résumé de la 2e partie n La police entre en contact avec le docteur Petiot. La cheminée de son hôtel particulier dégage une fumée qui incommode les voisins. Il répond qu'il va arriver, avec les clés de la maison. A la vue des deux policiers devant la maison du docteur, plusieurs habitants du quartier se sont attroupés. En attendant le médecin, les policiers ont entrepris d'interroger les voisins sur cet homme qui part, en laissant sa cheminée allumée. — C'est un homme bizarre, dit quelqu'un — Oui, dit un autre, il a acheté cette maison mais n'y habite pas... Il y vient juste de temps à autre, souvent accompagné, puis s'en va... — Accompagné ? demandent les policiers, par qui ? — Des gens inconnus... On a même vu arriver de nuit, un homme sur un chariot, transportant une lourde valise ! — Et les deux camions, venus il y a deux mois ? Ils ont déposé plusieurs valises... Une quarantaine ou plus ! Voilà qui est étrange. Les policiers se promettent d'interroger le médecin. Il a dit qu'il allait arriver dans une quinzaine de minutes mais une demi-heure est passée et le médecin n'arrive pas. — Il va falloir entrer dans la maison ! — On appelle les sapeurs-pompiers ! Peu après, les pompiers arrivent. Ils mettent une échelle contre la façade et, en brisant une fenêtre de l'étage, ils pénètrent dans la maison. Les policiers les suivent. Dans la rue, la foule a grossi et on murmure qu'il doit se passer de drôles de choses dans la maison du docteur Petiot. Cependant, les policiers et les pompiers sont descendus au rez-de-chaussée, cherchant la chaudière. — Elle est dans la cave. On cherche l'entrée et on y descend. La chaudière est allumée et l'odeur qui s'y dégage est encore plus forte qu'à l'extérieur. Les policiers et les pompiers doivent prendre leurs mouchoirs pour se boucher le nez. — Mais qu'est-ce qu'il peut bien faire brûler ? Un policier s'approche et pousse un cri. — Regardez, c'est un bras ! Un bras humain ! De la portière mal fermée de la chaudière, dépasse, en effet, un bras humain. Un des pompiers sursaute : il a marché sur des restes humains. — Attention, des morceaux de corps... — Les corps ont été découpés... — C'est pour les mettre dans la chaudière... il y avait trop de cadavres, le meurtrier n'a pas pu les glisser tous dans la chaudière ! Un des pompiers s'exclame : — C'est ce médecin, l'auteur de ces crimes ? — On ne peut encore rien dire, tant qu'on ne l'aura pas interrogé... S'il ne vient pas, comme il l'a dit, nous irons le chercher chez lui... — Il faut appeler le commissariat ! (à suivre...)