Décision n Benbouzid l'a affirmé, hier, lors du séminaire organisé par le ministère de l'Education sur la dimension nationale dans les programmes scolaires. Cette décision a été prise par le ministre de l'Education nationale, Benbouzid, suite aux recommandations faites par le Président de la République en décembre dernier. Le but assigné à cette mesure qui, auparavant, se déroulait uniquement au début et à la fin de la semaine, est d'élever et d'inculquer aux élèves des notions de patriotisme. Outre cette mesure, d'autres verront le jour, tient à indiquer Benbouzid . Il s'agit notamment de l'introduction d'une nouvelle matière spécifique, à savoir l'éducation civique en tant que matière à part entière avec ses propres programmes et manuels enseignés de la première à la quatrième année moyenne, s'ajoutant au renforcement de l'enseignement de l'histoire en augmentant son volume horaire hebdomadaire dans le cursus de scolarité obligatoire. L'éducation islamique sera également renforcée par l'élévation du coefficient, la généralisation de son enseignement à toutes les filières de la 3e année secondaire, et son introduction comme épreuve à l'examen du baccalauréat à partir de juin 2008. «Ceci est une suite logique aux décisions prises lors du Conseil de gouvernement du 26 juin 2005», a expliqué le ministre. Ce dernier a confirmé la volonté de l'Etat de valoriser la dimension nationale dans le cadre de la réforme du système éducatif insistant sur le fait que ces mesures, en particulier la levée des couleurs, sont obligatoires et les chefs d'établissement sont tenus d'appliquer les consignes. Le ministre, qui s'exprimait lors de l'ouverture du séminaire en présence du ministre de l‘Enseignement supérieur et la ministre déléguée chargée de la Famille, a précisé que cette rencontre a pour objectif de définir des mesures destinées à l'enrichissement des programmes, d'une part, et, d'autre part, à l'évaluation de l'état des lieux. A ce propos, le ministre a mis en exergue l'apport de la famille. En marge de la rencontre, le ministre a affirmé, à propos du bras de fer entre les enseignants et la direction du lycée Emir- Abdelkader, que la question est entre les mains des responsables. «Je donnerai toute la latitude aux directeurs et responsables… je laisse les responsables régler le problème selon la réglementation en vigueur», sous-entendant ainsi que le ministère ne compte pas se mêler de cette affaire qui a mis les lycéens dans une situation très délicate due aux grèves successives des enseignants.