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Au coin de la cheminée
L'âne et le cheval (6e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 03 - 2007

Résumé de la 5e partie n Même la mère n'avait plus d'amour pour ses fillettes. L'idée de fuir la ferme leur vient à l'esprit...
Un dimanche matin, les parents firent entrer dans l'écurie un homme qui avait une grosse voix et qui portait une blouse bleue. Il s'arrêta derrière le cheval et dit aux parents qui le suivaient :
— Voilà ma bête. C'est bien elle que j'ai vue trotter l'autre jour sur la route. Oh ! j'ai bonne mémoire, et quand une fois j'ai aperçu un cheval, je le reconnaîtrais entre mille. Il faut dire aussi que c'est mon métier.
Il se mit à rire et ajouta en donnant au cheval une claque d'amitié :
— Il n'est pas plus vilain qu'un autre. Je dirai même qu'il est assez à mon goût.
— On vous l'a montré pour vous faire plaisir, dirent les parents. Pour le reste, n'y comptez pas.
— On dit toujours ça, fit l'homme, et après on change d'avis.
Cependant, il tournait autour du cheval, l'examinait de tout près, lui palpait le ventre et les membres.
— Vous n'avez pas bientôt fini ? lui dit le cheval. Je n'aime pas beaucoup ces façons-là, moi !
L'homme ne fit qu'en rire et, lui retroussant les lèvres, se mit à examiner ses dents. Après quoi, il se tourna vers les parents :
— Et si je mettais deux cents avec ? leur dit-il.
— Non, non, firent les parents en secouant la tête ; ni deux cents, ni trois cents... Ce n'est pas la peine !
— Et si j'en mettais cinq ?
Les parents tardèrent un peu à répondre. Ils étaient devenus tout rouges et n'osaient pas le regarder.
— Non, murmura la mère et si bas qu'on l'entendit à peine. Oh ! non.
— Et si j'en mettais mille ? s'écria l'homme à la blouse, et il avait une grosse voix d'ogre qui commençait à effrayer le cheval et l'ânon. Hein ? si j'en mettais mille de plus ?
Le père voulut répondre quelque chose, mais sa voix s'embarrassa, il se mit à tousser et fit signe à l'homme qu'ils seraient plus à l'aise de causer dehors. Ils sortirent dans la cour et furent bientôt d'accord.
— Entendu pour le prix, dit l'homme. Mais, avant d'acheter, je veux le voir marcher et courir devant moi.
Le chat qui sommeillait sur la margelle du puits n'eut pas plus tôt entendu ces paroles qu'il courut à l'écurie et dit à l'oreille du cheval :
— Quand les maîtres te feront sortir dans la cour, tu feras bien de boiter d'une patte aussi longtemps que l'homme te regardera.
Le cheval entendit l'avis et en passant le seuil de l'écurie, il fit semblant d'avoir très mal à la jambe et se mit à boiter.
— Tiens, tiens, tiens ! dit l'homme aux parents. Vous ne m'aviez pas dit qu'il avait mal à la jambe. Voilà qui change bien les choses.
— Ce ne peut être qu'un caprice, affirmèrent les parents. Ce matin encore, il était sain des quatre pattes.
Mais l'homme ne voulut rien entendre et partit sans plus regarder le cheval. Les parents remirent la bête à l'écurie non sans mauvaise humeur.
— Tu l'as fait exprès ! gronda le père. Ah ! la maudite carne, je suis sûr qu'il l'a fait exprès !
— Maudite carne ? fit l'ânon. Je pense que voilà une façon agréable d'appeler la plus jeune de ses filles, et qui fait honneur à des parents !
— Je n'ai pas à prendre l'avis d'une bourrique, répliqua le père. Mais, pour une fois et parce que c'est dimanche, je veux bien me donner la peine de répondre à tes insolences. A t'entendre, on dirait vraiment que nous sommes les parents d'un cheval et d'un âne. Si vous avez pu croire que nous acceptions un mensonge aussi sot, détrompez-vous. Je vous demande un peu quelle personne raisonnable entendrait raconter sans hausser les épaules, que deux petites filles se sont changées, l'une en cheval et l'autre en ânon ? La vérité, c'est que vous êtes deux animaux, et rien de plus. Je ne peux même pas dire que vous soyez des animaux modèles, il s'en faut bien ! (à suivre...)


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