Position n En parallèle à la tenue du sommet arabe à Riyad, cheikh El-Karadhaoui a affirmé, hier depuis Alger, refuser et écarter toute normalisation avec «l'entité sioniste». «Nous n'accepterons en aucun cas une normalisation avec l'entité sioniste sans l'instauration d'un Etat palestinien souverain avec des frontières précises et contrôlant son ciel, ses terres et ses côtes», a déclaré le président de la Fondation d'El-Qods. Répondant à une question sur le sommet arabe, qualifié par certains de «sommet de la normalisation», le cheikh, en écartant tout activité politique par sa fondation, «sauf celle de défendre la Palestine», a estimé que les dirigeants arabes ont une responsabilité devant l'Histoire. Il a affirmé à ce sujet qu'une copie des résultats du congrès tenu à Alger sera transmise au sommet «même si, juge-t-il, notre congrès n'est pas inscrit à l'ordre du jour du sommet». Interrogé sur l'actualité proche-orientale, illll a rétorqué : «Les Etats-Unis et Israël ont proposé un projet» où «l'Etat palestinien n'a d'Etat que le nom», car, ajoute-t-il, «ne servant que les intérêts d'Israël et ses alliés». Plus loin, l'orateur a évoqué, sans les citer, certains pays arabes qui ont refusé d'abriter le congrès de la fondation. «Il y a des pays qui ont rejeté notre demande», et «un Etat qui a accepté d'abriter l'un de nos congrès s'est rétracté à la dernière minute», déplore El-Karadhaoui qui salue l' Algérie qui lui a «ouvert son cœur» en qualifiant ses positions envers la question palestinienne d'un «exemple». Le président de la Fondation El-Qods a également soulevé d'autres questions relatives à l'actualité arabe notamment la question irakienne et le dialogue des civilisations, lançant un appel pour «l'arrêt de l'effusion du sang entre musulmans en Irak et en Palestine».