Plusieurs formations politiques ont dénoncé l'agression commise par l'armée d'occupation israélienne contre la bande de Ghaza. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a, dans ce contexte, exprimé ses «sincères condoléances aux frères à Ghaza la résistante». Le FLN a appelé à «soutenir la résistance (palestinienne) farouche», soulignant que «les héros de la Palestine qui défendent une cause ont préféré mourir avec dignité dans la résistance que de mourir de faim ou sous le blocus». Le Rassemblement national démocratique (RND) a, de son côté, exprimé sa consternation face à la tuerie qui a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés en raison des «agressions barbares perpétrées par Israël contre des innocents au mépris du droit international». Le Rassemblement a lancé, à cette occasion, un appel à la communauté internationale pour mettre un terme à l'occupation israélienne au Proche-Orient et protéger le peuple palestinien dans la bande de Ghaza «cible de l'une des agressions les plus violentes que l'humanité ait connue». Pour sa part, le mouvement En Nahda a appelé la Ligue arabe, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et l'ensemble des Etats arabes «qui n'ont pas normalisé leurs relations» avec Israël à «s'acquitter» de leur devoir religieux et nationaliste en faveur du peuple palestinien «jusqu'au recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté». Dans son communiqué de condamnation de «l'agression lâche de l'entité sioniste» contre la bande de Ghaza, le mouvement En Nahda a estimé que «l'entité sioniste n'aurait pas pu commettre son forfait, n'était le feu vert de certains régimes qui devront assumer la responsabilité de ces massacres». Quant au Mouvement de la société pour la paix (MSP), il a appelé toutes les parties en Algérie, au niveau de la Ligue arabe, de l'OCI, de l'Union africaine (UA) et des Nations unies à «réagir pour mettre fin au massacre». Ce qui se passe actuellement à Ghaza «révèle un complot international ourdi pour imposer le fait accompli israélien aux Arabes», estime le MSP qui «ne voit aucune utilité, selon son communiqué, à réitérer les positions de condamnation et de dénonciation, déplorant le mutisme officiel occidental et arabe». Le Parti des travailleurs (PT) a, pour sa part, qualifié les développements dans la bande de Ghaza d'«holocauste nazi» contre la population palestinienne sous blocus, précisant, dans son communiqué, qu' «il s'agit de l'extermination du peuple palestinien à l'intérieur et une tentative visant à contraindre les réfugiés à l'étranger à renoncer à leur droit de retour dans leur patrie pour réaliser les desseins de l'entité sioniste». Le secrétariat du PT a, en outre, appelé tous les partis politiques et les organisations nationales en Algérie à «conjuguer leurs efforts pour entreprendre des démarches communes dictées par la gravité de la situation afin de venir en aide au peuple palestinien menacé dans son existence même». Le FFS a, lui aussi, condamné avec fermeté cette escalade de violence. «Le FFS considère qu'aucun motif ne peut et ne saurait justifier cette logique barbare et sanguinaire qui est imposée au peuple palestinien», a-t-il indiqué dans un communiqué. Le parti Ahd 54 a dénoncé, de son côté, le massacre de Ghaza. En plus des partis politiques, des associations ont rejoint leurs voix. l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) a qualifié, dans une déclaration, cette agression d'«actes criminels et barbares qui visent à accentuer l'expansion sioniste en Palestine». L'Association des ouléma algériens a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU, l'Organisation de la conférence islamique et la Ligue des pays arabes à condamner ces agressions.