S'exprimant lors d'une rencontre débat sur le marché financier, le délégué général de l'Abef, a tenu à souligner sa préoccupation au sujet des crédits à la consommation dont la demande commence à prendre de l'ampleur. M Benkhalfa a exhorté, dans ce registre précis, les banques à faire le maximum pour prévenir le «risque de surendettement» des particuliers et des ménages auquel ces derniers pourraient s'exposer en cas d'un recours excessif à ce type de prêts. En somme, le seul gage de sécurité, en guise de recouvrement des créances, reste la saisie du produit acheté par le consommateur. Insuffisant et surtout improductif, estiment à l'unisson les banquiers. En s'adressant aux représentants des banques algériennes et étrangères présents à cette rencontre, M. Benkhalfa a fait aussi constater que les crédits à la consommation tels que pratiqués actuellement en Algérie ont cette particularité d'être destinés essentiellement à l'achat des produits importés. Or, «le crédit à la consommation doit être également considéré par les banques comme l'un des facteurs fondamentaux pour promouvoir l'entreprise algérienne et encourager la consommation des produits locaux», a-t-il soutenu.