Infosoir : Comment pouvez-vous évaluer cette troisième édition du Sonim comparativement aux deux précédentes éditions ? l Nawel Berrouane : Nous avons constaté qu'il y a un engouement particulier aussi bien de la part des professionnels du son et de l'image que des citoyens notamment des jeunes désirant découvrir les récentes évolutions enregistrées dans ce secteur. Pour preuve, le nombre de visiteurs a dépassé les 3 000 personnes et cela en dépit des attentats ayant ciblé la capitale le jour-même de l'ouverture du salon. Même le nombre d'exposants n'est pas négligeable… l Absolument, cette troisième édition du Sonim a connu la participation de 14 exposants, dont deux entreprises étrangères de renommée internationale ; Rosco Iberica (Espagne) et Stark (Italie). Les exposants se sont dits satisfaits car le Salon a constitué une grande opportunité pour eux, pour signer des conventions de partenariat et pour l'acquisition du matériel sophistiqué. Sonim a eu lieu simultanément avec deux autres salons (Sicom et Md Pub Expo) l Oui, et cela a été largement positif. L'association d'autres organisateurs dans le domaine des nouvelles technologies est l'un des objectifs de notre entreprise «Initiative». Notre objectif demeure celui de faire du Salon international du son et de l'image, un rendez-vous annuel des professionnels, permettant au grand public de se mettre au courant des dernières évolutions en la matière. Sonim a aussi été caractérisé par l'organisation de séances de formation au profit des jeunes… l Effectivement, l'école de formation «Navsi» a organisé des séances de formation gratuite dans son stand sur le montage numérique, la prise de vue caméra, infographie…etc. Je tiens, par ailleurs, à féliciter cette école pour cette louable initiative et j'espère que les autres exposants feront de même dans nos prochaines éditions, afin de faire du Sonim, un lieu de rencontre et d'apprentissage, au profit des jeunes. L'objectif majeur demeure celui d'éveiller l'intérêt des jeunes pour ces nouveaux métiers.