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Au coin de la cheminée
Le jeune géant (5e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 04 - 2007

Résumé de la 4e partie n Usant de stratagèmes, en plus de sa force physique, le jeune géant impressionne fortement le fermier chez qui il travaille. Mais, il refuse de se faire payer en argent, ses gages il les veut en coups qu'il administre à son patron !
Il servit le fermier pendant un an. Quand l'année fut expirée et que les autres valets reçurent leurs gages, il demanda aussi à se payer des siens. Mais le fermier, terrifié de la perspective des coups à recevoir, le pria instamment de lui en faire la remise, lui déclarant qu'il aimerait mieux devenir lui-même son valet, et le faire fermier à sa place. «Non, répondit-il, je ne veux pas être fermier; je suis maître valet et je veux rester tel ; mais ce qui a été convenu doit être exécuté.»
Le fermier offrit de lui donner tout ce qu'il demanderait ; mais ce fut en vain ; il répondit toujours : «Non.» Le fermier, ne sachant plus à quel saint se vouer, réclama un répit de quinze jours pour chercher quelque échappatoire ; l'autre y consentit. Alors le fermier rassembla tous ses gens et leur demanda conseil. Après y avoir longuement réfléchi, ils répondirent qu'avec un tel maître valet personne n'était sûr de sa vie, et qu'il tuerait un homme comme une mouche. Ils étaient donc d'avis qu'il fallait le faire descendre dans le puits, sous prétexte de le nettoyer, et, une fois qu'il serait en bas, lui jeter sur la tête des meules de moulin qui étaient déposées près de là, de façon à le tuer sur la place.
Le conseil plut au fermier, et le maître valet s'apprêta à descendre dans le puits. Quand il fut au fond, ils lui jetèrent des meules énormes, et ils lui croyaient la tête écrasée ; mais il cria d'en bas : «Chassez les poules de là-haut ; elles grattent dans le sable et m'en envoient des grains dans les yeux ; j'en suis aveuglé.» Le fermier fit : «Chou ! chou !» comme s'il avait chassé les poules. Quand le maître valet eut fini et qu'il fut remonté : «Voyez, dit-il, mon beau cellier.» C'était la plus grande des meules qu'il avait autour du cou.
Le maître valet exigeait toujours ses gages, mais le fermier lui demanda encore quinze jours de réflexion. Ses gens lui conseillèrent d'envoyer le jeune homme au moulin enchanté pour y faire moudre son grain pendant la nuit ; personne n'en était encore sorti vivant le lendemain. Cet avis plut au fermier, et à l'instant même il commanda à son valet de porter huit boisseaux de blé au moulin et de les faire moudre pendant la nuit, parce qu'on en avait besoin tout de suite.
Le valet mit deux boisseaux de blé dans sa poche droite, deux dans sa poche gauche, en chargea quatre dans un bissac, deux par devant et deux par derrière, et ainsi lesté, il se rendit au moulin. Le meunier lui dit qu'on pouvait bien moudre pendant le jour, mais non pendant la nuit, et que ceux qui s'y étaient risqués avaient été tous trouvés morts le lendemain. «Je n'y mourrai pas, moi, répondit-il ; allez vous coucher et dormez sur les deux oreilles.» Et, entrant dans le moulin, il engrena son blé comme s'il ne se fût agi de rien. (à suivre...)


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