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Mugabe et ?
Publié dans Info Soir le 28 - 07 - 2003


L?homosexualité
L'homosexualité est un délit au Zimbabwe, même entre adultes consentants. L'actuel chef de l'Etat, Robert Mugabe, avait lancé il y a plus d'un an, une virulente campagne contre les homosexuels qui, selon lui, «n'ont aucun droit et sont pires que des porcs».
La réforme agraire
«Nous sommes avant tout un peuple rural, qui a besoin de terres pour vivre. Nous sommes un peuple d'éleveurs ; nous vendons du b?uf à l'Union européenne. Mais nous sommes aussi des cultivateurs : outre le tabac, nous produisons du maïs, du millet, du sucre, du café et du thé. Durant l'époque coloniale, notre peuple a été privé de sa terre. La question était évidemment au c?ur des négociations de Lancaster House. L'accord prévoyait que les terres devaient être cédées sur une base volontaire et que les fermiers blancs devaient recevoir une compensation financière. De notre côté, nous estimions qu'il était impossible de faire payer à nos pauvres paysans le prix du rachat. D'autant que ces terres avaient été saisies de force, pour rien.»
La crise avec les fermiers blancs
«Si un fermier possède plusieurs fermes, nous en prenons une. S'il n'en a qu'une seule, nous la lui laissons, sauf si elle jouxte des terres communales. Dans ce cas, on s'arrange pour lui en acheter une autre. Il faut veiller à ce que personne ne soit lésé... Quant aux fermiers blancs qui vivent en Grande-Bretagne ou qui n'utilisent pas la totalité de leurs terres, nous sommes autorisés à procéder à une saisie.»
La rapidité d?exécution de cette réforme
«A l'approche de la saison des pluies, nous voulions accélérer le mouvement. Nous n'allions pas attendre que les routes, les cliniques, les adductions d'eau et les habitations soient construites pour installer nos fermiers. Certes, nous avons besoin d'eau et d'écoles. Mais la priorité n'est pas là : nous avons décidé de recenser les terres dont nous avons besoin, de commencer les cultures et de mettre en place les élevages. Les maisons seront pour plus tard. Les gens seront aidés par des brigades de construction ; même l'armée donnera un coup de main... Mais, pour l'heure, nous devons labourer. Il faut que tout soit prêt avant les pluies.»
L?attitude des vétérans de la guerre
«Si les vétérans ont occupé des fermes, c'est qu'ils estimaient que le gouvernement était trop lent. Ils voulaient lui forcer la main. La police aurait pu maîtriser la situation, mais pour cela elle aurait dû ouvrir le feu... L'armée aussi aurait pu intervenir, mais j'ai refusé. Je pensais qu'il était préférable de traiter l'affaire sur le plan politique. Nous avons donc convoqué les leaders des vétérans de guerre, nous leur avons dit que nous comprenions la raison pour laquelle ils voulaient des terres, mais nous leur avons demandé de ne pas commettre d'actes de violence. En même temps, nous avons recommandé aux fermiers de se montrer compréhensifs et, en cas de litige, d'attendre l'intervention du gouvernement.»
Le climat de violence
«S'il y avait eu autant de violence qu'on le dit, croyez-moi, tous les Blancs seraient partis ! Evidemment, certains fermiers sont furieux et, en attendant l'arbitrage du gouvernement, il y a des conflits avec les nouveaux occupants.
Vous faites, sans doute, allusion aux incidents qui se sont produits dans la région de Chinoyi, où une vingtaine de fermiers blancs ont été arrêtés. C'est regrettable, mais l'un d'eux avait fait appel à ses voisins pour s'en prendre violemment aux occupants, des agriculteurs noirs qui se trouvaient sur sa ferme. C'était très imprudent de sa part...»


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