Des commerçants de la rue Houari-Boumediene, dans la ville de Tizi Ouzou, se disent “lésés par les récentes restrictions de la circulation automobile imposées par le wali aux abords de la cité administrative”. Selon nombres de ces commerçants, ayant leur échoppes sur les axe's où “toute circulation est interdite sinon fortement réduite par les services de sécurité ayant installé des balises et des haies de sécurité”, “cette situation nous a causé d'énormes pertes et l'activité commerciale s'en trouve menacée car nous ne pouvons plus accéder à nos commerces pour y charger ou décharger nos marchandises. Même les clients fidèles ou de passage n'osent plus approcher de nos boutiques”. Pour nos interlocuteurs, installés notamment près du stade Oukil-Ramdane, “il nous est difficile de nous acquitter de nos charges et autres impôts avec une telle baisse d'activité”. Ces protestataires en appellent, ainsi, au premier responsable de la wilaya de Tizi Ouzou pour “soulager cette contrainte, rouvrir les accès fermés aux automobilistes et permettre le stationnement près de nos magasins”. Soulignant leur “détermination à recouvrer le droit de libre activité”, ces commerçants affirment vouloir observer aujourd'hui une journée de grève, “voire élargir ce mouvement de baisser de rideau à l'ensemble de la wilaya si nos doléances restent sans suite”. Rappelant qu'à Tizi Ouzou, à l'instar des autres wilayas du pays, des mesures de limitation et d'interdiction de la circulation automobile ont été prises, particulièrement aux alentours des établissement publics pour parer à d'éventuels attentas terroristes, notamment lors de la campagne électorale des législatives du 17 mai dernier. Des mesures restrictives que les éléments de la police, en faction ou en patrouille, appliquent à la lettre. A. B.