Production Des tapis, des burnous et des haïks en pure laine produits avec très peu de moyens. Parmi les associations culturelles algériennes qui activent pour la promotion des productions artisanales, celle de la ville de Naâma est l?une des plus dynamiques. En effet, l?Association pour la promotion de l?artisanat et la protection du patrimoine de Naâma déploie d?énormes efforts pour la réhabilitation des vieux métiers menacés de disparition, notamment ceux des régions reculées des ksour et des centres ruraux des Hauts-Plateaux. L?association active depuis 12 ans et compte 23 jeunes filles qu?elle s?évertue à impliquer à ces métiers ancestraux. Ce qui permet, selon la responsable de cette association, de promouvoir les femmes rurales de ces localités lointaines. Celles-ci s?emploient à la confection de djellabas en laine, de tapis et de haïks confectionnés avec des moyens traditionnels dont entre autres le «kardèche» qui est une paire de petits rateaux équipés de fines dents métalliques et qui permet de carder la laine pour la démêler en lui ôtant tous les débris qu?elle contient. Par ailleurs et vu que ce métier est bien connu dans la région, les femmes, qui ne peuvent se déplacer vers ces centres, pourront confectionner leurs produits à domicile. Toujours selon cette association, le taux de production des tapis de laine faits à domicile, s?élève jusqu?à 10 tapis par an et plusieurs prix ont été décernés à ces produits, issus du tissage, lors des différentes manifestations et expositions nationales de l?artisanat. Ce créneau porteur, pour mieux se développer selon les responsables de cette association, nécessite un apport conséquent sur le plan financier et matériel qui permettra la création de microentreprises qui seront versées dans ce secteur au profit de la femme rurale ainsi des projets de proximité et de microcrédits qui entreront dans le cadre du programme de l?Agence nationale du développement social.