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Les métiers traditionnels ressuscités
Artisanat à l'ouest
Publié dans Liberté le 03 - 01 - 2007

Des jeunes artisans de la wilaya de Naâma se sont lancés dans la création culturelle et artistique dans les domaines des métiers artisanaux comme la broderie, la sculpture, la graverie, la décoration, la teinture, la ferronnerie, la poterie et autre.
Pour préserver les métiers artisanaux en voie de disparition, des jeunes de la wilaya de Naâma, surtout ceux ayant vécu dans un milieu bédouin, ont tenu à poursuivre les activités ancestrales ancrées et menacées d'extinction à cause de la modernité socioéconomique et le progrès qui caractérise la société rurale des régions des Hauts-Plateaux. Les populations de Naâma, une wilaya à caractère pastoral, comptent sur l'élevage du bétail (caprins, ovins, bovins, équidés, camélidés) pour subsister, en améliorant les productions laitières d'espèces bovines importées et soutenues par le plan de développement agricole. Ainsi, la laine, devenue la plus importante matière première utilisée dans la fabrication du tissage, est liée à d'autres produits comme le beurre (klila) qui constitue le décor de la vie bédouine à l'intérieur de la tente “hamyaniya” et “el aamouriya” de la wilaya de Naâma. La laine ou les peaux (toisons) d'animaux ont toujours constitué une ressource pour les marchands ambulants venus des régions du Nord, de la grande et petite Kabylie, et qui troquaient l'orge et le blé avec des dattes, l'alfa, les teintures, le sel, le bât et autres.
La fabrication des tissus en laine, dont la tapisserie, les burnous, les djellabas, et autres, s'est vite propagée à travers les villes et les villages, notamment à Benamar, Kasdir, Sfisifa, les oasis de Moghrar et Tiout, ou des artisans sont devenus célèbres dans ces métiers artisanaux.
Ce métier repose sur le filage de la laine et les poils des chèvres ainsi que le coton utilisé, également, comme matière première.
Disponibles dans les zones pastorales, ces matières premières approvisionnent même les autres régions, en fils utilisés dans les travaux manuels ou dans des métiers à tisser qui donnent des produits de grande qualité résistant à l'humidité et aux aléas d'un climat rude. Les bédouins de Naâma se rendaient, jadis, vers le marché hebdomadaire pour vendre leurs produits de tissage et de laine. Il s'agit, particulièrement, d'ouvrages réalisés par des femmes qui “excellent dans la fabrication de djellabas et de tapis”.
La production des tapis s'est développée à travers les villages de Naâma grâce à l'amélioration du produit local, puisque les tapis fabriqués en laine et en soie représentent des tableaux picturaux d'une rare beauté. L'autre tapis de laine appelée “telis” ou “braknou”, composé de rubans, d'une couleur unifiée et parallèle, est utilisé comme un tableau mural ou étalé par terre. L'activité de la tapisserie s'allie avec la fertilité des terres agricoles et la disponibilité du fourrage comme un facteur incitatif de pâturages pour les milliers de têtes ovines.
Les jeunes attachés à ces métiers n'ont pas “perdu l'espoir”, car leurs parents et ancêtres leur ont inculqué “la passion, l'authenticité, l'attente de la pluviométrie, la douceur de l'eau, en espérant chaque année, des réserves en ressources animales plus importantes, car le climat de cette région est propice pour l'élevage du bétail”.
APS


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