C'est l'un des axes du plan d'action de relance du tourisme en Algérie. Les responsables veulent se déployer vers une option à valeur ajoutée. A l'instar des autres pays méditerranéens, l'Algérie veut encourager le tourisme d'aventure et de bivouac d'autant que le grand Sud reste un atout majeur pour les étrangers en quête de dépaysement. Une opération d'envergure à ce niveau est en train de se faire. Il s'agit de baliser les monuments archéologiques sahariens à visiter, de redorer les sites de l'Assekrem, de l'Ahaggar et de la Saoura qui restent les plus attractifs pour les étrangers. «Le tourisme de bivouac ne demande pas beaucoup d'infrastructures hôtelières, mais un accompagnement efficace de ces touristes», souligne un professionnel. Pour la réussite de ces opérations, les agences de voyages, tour-opérateurs et guides touristiques sont mobilisés dès cette saison estivale pour «laisser les étrangers découvrir en toute liberté les paysages qu'ils rêvent de visiter», a annoncé un des voyagistes de Tamanrasset. Rappelons à cet effet que l'année 2006 a vu un pic de voyageurs étrangers qui ont sillonné le Sahara et dont le nombre a dépassé 900 000. Pour l'année 2007, il faut s'attendre donc à une croissance de fréquentation des étrangers dans le Sud algérien. C'est le retour d'une tendance, d'un genre touristique qui reste le plus apprécié par les voyageurs et touristes étrangers.