Quatorze clubs ont ainsi connu au moins un changement, à l'image de l'Entente de Sétif, championne en titre et vainqueur du trophée arabe des clubs champions, qui a vu le remplacement de Rachid Belhout par Rabah Saâdane. Le passage à vide de deux mois sans victoire qu'a connu l'équipe lors du début de la phase-retour en championnat a été fatal pour le technicien belgo-algérien qui a pourtant accompli un travail remarquable depuis son intronisation à l'automne 2005. Belhout quittera le navire sétifien avec beaucoup de regrets et sans toucher tout son dû - qu'il réclame aujourd'hui encore - laissant le soin au vieux briscard de Saâdane de décrocher deux titres consécutifs. Pour le reste des clubs, la moyenne est de trois entraîneurs pour une saison, soit un entraîneur de plus par rapport à la moyenne enregistrée lors de l'exercice 2005/2006. Ce chiffre significatif, on le retrouve chez les trois clubs qui ont été relégués en Super DII, dont le Paradou AC et le CA Batna qui nous ont habitués à mieux. Et si Kamel Bouhlel a accompagné l'équipe d'Hydra du début du championnat jusqu'à la fin, son adjoint Hocine Abdelaziz a quitté le banc pour laisser sa place à Hamid Bacha, dont l'apport a été vain pour le sauvetage du club. A Batna, l'Irakien Ameur Djamil a bien débuté et terminé la saison, mais son départ précipité durant le mercato n'a pas arrangé les affaires du club des Aurès, malgré les efforts d'Aggoune et Bouaraâra pour recoller les morceaux. Malheureusement, le coup était parti et le CAB, considéré comme l'un des petits budgets du championnat, a fini par céder.