C'est dimanche dernier que s'est déclarée cette mystérieuse épidémie à Sidi Bel Abbes, touchant des dizaines de personnes dont la majorité sont des femmes. Les personnes atteintes présentent les mêmes symptômes à savoir des œdèmes et des enflements au niveau du visage, des membres inférieurs et de l'abdomen associés à des pics de tension, des diarrhées et des fièvres. 5 nouveaux cas ont été admis ce matin au CHU venant s'ajouter aux 8 hospitalisés jeudi et les 24 admis mercredi aux services de néphrologie et le service infectieux du CHU de Sidi Bel Abbes, selon nos sources. Contactées par téléphone, des sources à la direction de la santé de la wilaya concernée et au CHU nous ont appris qu'il ne s'agissait que d'une vingtaine de cas. Nous n'avons pu joindre le directeur de la santé de la wilaya qui était ce matin, nous a-t-on appris, en réunion avec le wali au sujet de ce problème. La directrice du CHU était, elle aussi, absente, probablement pour la même raison. Quant au ministère de la Santé, toutes nos tentatives sont restées vaines ce matin. Tout ce que nous savons c'est qu'il a dépêché depuis mercredi, une commission composée de 2 médecins dans le but de faire les prélèvements nécessaires aux fins d'analyses médicales. Les prélèvements seraient acheminés aujourd'hui à l'Institut Pasteur d'Alger par le service de néphrologie, indiquent nos sources. Contactés par la presse locale, les médecins n'ont rien pu avancer avec certitude sur ce phénomène «jamais vu» selon certains médecins. Plusieurs malades seraient toujours en observation. La maladie selon les médecins ne présente aucun risque de contagion du fait que les malades, a-t-on noté, n'ont aucun lien de parenté. Pour l'heure, l'épidémie serait circonscrite à la région. Les malades sont ainsi venus des quartiers de la commune de Sidi bel Abbes, Sidi Djillali, le Rocher, Sorecor, Tanira, Sidi Khaled, Sfisef, Tlegh, Merine et Tebira. Selon les médecins locaux, la source principale de cette maladie bizarre serait des piqûres d'insectes.