Sortie n «Les commerçants ne sont pas responsables de la flambée des produits alimentaires de première nécessité», et les consommateurs «doivent cesser de les insulter». C'est ce qu'a tenu à déclarer, hier, Hfaifa Ayache, président de l'Association pour la protection de l'activité commerciale. Evoquant la question de la flambée des prix, le président de l'association n'a pas mâché ses mots devant les journalistes qui, faute d'une salle de conférence confortable, ont quand même pris le soin de lui poser les questions habituelles en plein air. Que pense le président de la flambée des prix de première nécessite ? M. Hfaifa, est «sûr» que les raisons de cette flambée se situent à «un niveau supérieur et répondent à d'autres considérations» ; (les intermédiaires et spéculateurs). «Les commerçants ne sont pas responsables de cette flambée», renchérit-il. «Un commerçant qui achète la pomme de terre à 20 DA la revend à 30 DA, cela paraît logique et normal, et c'est la même chose pour la pomme de terre à 65 DA», estime M. Hfaifa. M. Hfaifa est décidé, avec les 5 000 commerçants qu'il représente, à mener dans les prochains jours des campagnes de sensibilisation contre cette flambée des prix. «Notre seul souci, c'est de servir le citoyen. Et moi-même avant d'être commerçant, je suis citoyen algériens.» A ce sujet précis, il estime nécessaire de réglementer les marchés. «Vous pouvez vérifier : les commerçants qui possèdent des factures d'achat sont peu nombreux.» Le conférencier a insisté sur «l'importance de lutter contre les marchés informels, source de tous les maux des commerçants». Le président de l'association s'est aussi insurgé contre la décision du P/Apc de Bab El-Oued, de fermer le marché des Trois-Horloges. Pour lui, «cette décision répond à d'autres considérations», arguant le fait que le mandat du P/Apc tire à sa fin. «Et s'il y a décision de fermeture c'est au prochain maire de le faire», lâche-t-il.